A 23 jours de la fin du mandat d’Umaru Sissoco EMBALO, Guy Marius SAGNA dénonce l’absence de date pour la présidentielle

07 - Février - 2025

Le député Guy Marius SAGNA, militant et homme politique sénégalais, a récemment exprimé ses préoccupations concernant la situation en Guinée-Bissau et en Afrique du Sud.

À moins de 23 jours de la fin du mandat du président bissau-guinéen, Umaro Sissoco EMBALO, l’absence de date pour les élections présidentielles soulève des questions sur l’engagement des institutions régionales, notamment la CEDEAO.

Le député dénonce le silence de la CEDEAO, qui a pourtant été prompte à sanctionner des pays comme le Mali et le Burkina Faso pour des coups d’État, tout en restant muette face à la situation en Guinée-Bissau.

Selon lui, cette inaction révèle une complicité avec un système néocolonial qui perdure dans la région.

« Embalo est un pilier de ce système parasitaire », affirme-t-il, soulignant l’hypocrisie des dirigeants africains face à des situations qui méritent une attention urgente.

Guy Marius SAGNA d’élargir son propos à l’Afrique du Sud, où les tensions autour de la question foncière et de l’apartheid économique sont de plus en plus palpables.

Le leader du FRAPP a également critiqué le président américain, qu’il qualifie de « suprémaciste blanc », pour ses menaces à l’encontre de l’Afrique du Sud, tout en notant le silence assourdissant de l’Union Africaine et des autres nations africaines.

« Les Sud-Africains méritent notre soutien, car ils ont mis fin à l’apartheid politique, mais l’apartheid économique perdure », déclare-t-il, appelant à une solidarité accrue envers ceux qui luttent pour une véritable égalité économique.

SAGNA appelle également à un soutien indéfectible pour les Africains de Guinée-Bissau dans leur quête de démocratie, dénonçant le silence de la CEDEAO comme « inacceptable ».

Il souligne une dichotomie entre la CEDEAO des chefs d’État et celle des peuples, une réalité qui, selon lui, doit être confrontée pour permettre un véritable progrès démocratique sur le continent.

Il a abordé en outre la question des manifestations, en appelant le préfet de Dakar à ne pas interdire une manifestation en soutien à la République Démocratique du Congo face à l’agression rwando-impérialiste.

Il a par ailleurs insisté sur l’importance de la mobilisation populaire pour défendre les droits et la souveraineté des nations africaines.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

14 - Mars - 2023

Manifestations de YAW: Ce qui sera autorisé et ce qui ne le sera pas

Yewwi Askan Wi prévoit une série de manifestations, à travers tout le pays, ces mardi et mercredi. A rappeler que les membres de la coalition ont indiqué que celles-ci...

14 - Mars - 2023

Sortie contre les manif de l’opposition : Pastef/ Les Patriotes répond aux leaders de Benno, maintient son calendrier et interpelle le Président Macky Sall

Le Bureau politique du parti Pastef, a répondu dans un communiqué l’Alliance pour la République (APR). Sonko et Cie accusent le parti au pouvoir de faire dans la...

14 - Mars - 2023

Les avocats d’Ousmane Sonko menacent Ismaila Madior Fall de poursuites judiciaires

Le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, est encore au cœur du débat judiciaire. Le collectif des avocats d’Ousmane Sonko est une nouvelle fois monté au...

14 - Mars - 2023

Keur Massar : Détournement du patrimoine automobile de la mairie

Adama Sarr tient à l’application de la dévolution du patrimoine automobile de la mairie de Keur Massar dont la dévolution aurait été approuvée par...

13 - Mars - 2023

Manifestations des 14, 15, 16 février : L’APR accuse Sonko et Co de planifier une « guerre civile »

La série de manifestations annoncées par la coalition Yewwi Askan Wi les 14, 15 et 16 mars prochains n’a pas laissé indifférent le parti présidentiel,...