Abdou Mbow : « l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko ne nous intéresse pas »

21 - Mars - 2022

Faisant le survol de l’actualité politique du Sénégal, le porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (Apr, parti au pouvoir) n’a pas manqué l’occasion de revenir sur les questions les plus brulantes. Dans une interview avec nos confrères de Dakaractu, Abdou Mbow, premier vice-président de l'Assemblée nationale a évoqué notamment l’affaire Sonko-Adji Sarr.

A la question de savoir si le procès aura lieu, le premier vice-président de l’Assemblée nationale répond : « Je me répète, l’affaire Adji Sarr/ Ousmane Sonko ne nous intéresse pas. Nous sommes en train de travailler pour les Sénégalais. Le reste est du ressort de la justice. C’est une affaire civile et celui qui est accusé n’a qu’à aller se défendre, tout simplement ».

Poursuivant sur le même sujet, M. Mbow estime que « c’est une affaire ne devrait pas tenir en haleine tout un peuple quand même. Il a rappelé au passage, que dans une démocratie, « c’est tout à fait normal qu’il y ait un pouvoir et une opposition ».

« Cette affaire judiciaire dont vous faites allusion est pendante devant la justice. Si quelqu’un se déplace dans un salon de massage, on l’accuse de viol, je pense qu’il doit prendre ses responsabilités, prendre son courage à deux mains et aller répondre devant la justice au lieu de passer son temps à crier au complot politique », a déclaré le porte-parole de l’APR.

« C’est une affaire qui ne nous intéresse pas et lui-même, sait que cela ne nous intéresse pas. Quand il se levait pendant le couvre-feu pour aller dans ce salon, nous n’étions pas au courant. Cela ne nous intéresse absolument pas. Je reprends les propos de Aminata Touré pour dire simplement « que ce n’est pas Benno qui détient le carnet de rendez-vous de sweet beauté », a ajouté M. Mbouw.

Avec la convocation de la patronne du salon de beauté où les faits présumés se seraient passés, le député soutient que la justice est en train de faire son travail. Après cela, chacun est libre de faire ses commentaires. « C’est une affaire qui ne nous empêchera pas de continuer à travailler pour l’intérêt du Sénégal et de préparer les élections législatives et d’avoir une majorité confortable à l'Assemblée nationale. Mais aussi, c’est une affaire qui ne va pas bloquer notre dynamique parce que les gens ont compris que la manipulation que certains sont en train de faire ne passera pas. On va aller vers des élections libres, transparentes et démocratiques malgré une très mauvaise foi de cette opposition en manque d’arguments valables ».

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

27 - Août - 2023

DR DIALLO DIOP : «MEME SANS SONKO, PASTEF AURA UN CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2024 »

« Que le régime en place en prenne de la graine. Le Pastef sera dans les starting-blocks le dimanche 25 février 2024 ». C’est la conviction de Dr Diallo Diop,...

27 - Août - 2023

FRANCE: LE COMMUNISTE FABIEN ROUSSEL VEUT «RENFORCER LES FRONTIERES», DES DEPUTES INSOUMIS AGACES

C’est une histoire qui n’en finit pas, Fabien Roussel et les insoumis s’opposent à nouveau. Depuis les émeutes qui ont secoué la France en juin dernier, le...

27 - Août - 2023

PRESIDENTIELLE 2024 : LA CANDIDATE ANTA BABACAR NGOM DECLINE SES PRIORITES ET S’ENGAGE A »FAIRE RENAITRE L’ESPOIR »

La présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom Diack, candidate à la présidentielle de février 2024, a...

27 - Août - 2023

LETTRE OUVERTE AUX MILITANTS DE BBY (PAR MOUHADJI DIALLO)

Mes chers compatriotes et camarades de lutte, C'est avec un immense honneur et une grande fierté que j'écris ces quelques lignes, aujourd'hui en tant que militant politique...

27 - Août - 2023

L'EXISTENCE (…) DU PARTI SOCIALISTE POURRAIT DEPENDRE DE L'ISSUE DE LA PRESIDENTIELLE DU 25 FEVRIER 2024 (BIRAHIM CAMARA)

Du cœur du pari socialiste viennent deux candidatures à la présidentielle de 2024 : celles des camarades Mor Faye et Jean-Baptiste Diouf contre la volonté de la...