Afrique, le nouvel eldorado ?

07 - Juillet - 2017

L'eldorado du XXIe siècle, le futur atelier du monde... D'une manière ou d'une autre, l'Afrique semble vouée à un avenir prometteur. Le continent noir et sa main-d'oeuvre à bas coûts séduisent de plus en plus les investisseurs étrangers.                                                                                                                               Le continent africain déborde d'opportunités pour les investisseurs et les entreprises. Pour reprendre la formule de Stéphane Brabant, avocat chez Herbert Smith, « il est risqué d'aller en Afrique, mais ne pas y aller est encore plus risqué ». Ce discours, teinté d'optimisme, repose notamment sur les chiffres du FMI qui prévoit 2,6 % de croissance sur le continent noir, en 2017. On estime, par ailleurs, que la classe moyenne africaine s'élèvera à un milliard d'individus d'ici à 2060. De quoi attirer les entreprises qui y voient de potentiels consommateurs. Stéphanie Lhomme, de FTI Consulting, estime qu'il faut repenser le mode opératoire africain. Heureuse que le Forum économique mondial de Durban ait porté sur les Africains plus que sur l'Afrique, elle affirme que la population, fardeau autant que tremplin, est actrice du changement. À terme, elle représentera 1,2 milliard de personnes à employer et à nourrir. Le rôle des investissements étrangers reste donc essentiel.
Générer un cercle vertueux
Comment générer un cercle vertueux et émancipateur pour le continent ? Il faut favoriser le commerce intra-africain, aujourd'hui à hauteur de 16 % seulement. Objectif : renforcer l'Union africaine pour en faire une véritable zone de libre-échange régional. L'électricité et les télécoms sont les secteurs à exploiter en priorité. Au Nigeria, le digital semble déjà s'imposer comme le principal outil de développement. Mais l'Afrique souffre des défauts de sa main-d'oeuvre et du coût des transports intracontinentaux qui fragilisent les échanges.
Soutien du secteur privé
Le développement nécessite de la patience et le soutien du secteur privé, en sus d'une action publique moins axée sur le financement et plus sur la capacité à attirer les investisseurs. Les entreprises risquent malgré tout de se trouver dans une position d'équilibriste, entre le développement des activités locales et leurs objectifs de profit. Mais aujourd'hui règne un climat de confiance dans l'avenir favorable au continent. Le nombre de « repats » (retours au pays, ndlr) augmente sans cesse. Cette diaspora africaine retourne sur le continent avec la volonté nécessaire pour le transformer.   Le Télégramme.fr

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

11 - Octobre - 2024

Exploitation du pétrole au Sénégal : SANGOMAR ATTEINT UNE PRODUCTION DE 100 000 BARILS PAR JOUR

L’opérateur de Sangomar a publié ce mardi ses résultats semestriels. D’après Woodside, le projet était achevé à 98 % à la fin du...

11 - Octobre - 2024

Secteur postal au Sénégal : Vers des investissements structurants pour redynamiser La Poste

Le secteur postal sénégalais connaît un déclin depuis plusieurs années, en raison de son inadaptation aux exigences et aux besoins du marché. Pour...

09 - Octobre - 2024

Mafia autour des chèques du Trésor : Un préjudice de 8 milliards à l'économie sénégalaise...trois nouvelles arrestations

L'affaire connait un gros rebondissement. Six personnes, au total, ont été arrêtées suite au démantèlement d'une vaste fraude "de chèques du...

09 - Octobre - 2024

Transport : Dakar Dem Dikk, ses milliers de CDI, une dette de 95 milliards de francs et son déficit de chauffeurs.. l'entreprise au bord du gouffre

« Nous avons trouvés 2814 CDI et 327 prestataires à DDD alors que lors de la Tabaski, nous avons faits appel aux militaires par manque de chauffeurs, pour convoyer les usagers...

07 - Octobre - 2024

Mon avis sur cette notation de Moody’s (Par Cheikh Sidiya DIOP)

Les informations relayées par certains tonitruants de la vie politique de notre pays sur la notation Moody’s concernant la dette du Sénégal ne tiennent pas la route....