Alioune Tine sur le 3e mandat le putsch ou l’insurrection !

16 - Septembre - 2021

La pertinente sortie de notre Alioune Tine national sur le troisième mandat en Afrique n’a pas encore fini de faire le tour du monde. Interviewé par la radio Rfi, le président fondateur d’« Afrikajom Center » s’est attristé de la fin du cycle de démocratisation en Afrique de l’Ouest en prenant l’exemple de la Guinée du président Alpha Condé et de la Côte d’Ivoire d’Alassane dont les régimes ont taillé sur mesure un 3e mandat illégal pour se maintenir au pouvoir. Alioune Tine a aussi fustigé la monarchie au Tchad avec sa Majesté Déby II.

Toujours au micro de Rfi, Alioune Tine a déploré la crise démocratique que traverse la sous-région à cause des troisièmes mandats et des fraudes électorales. « Ce sont des formes de coups d’État dont on parle très peu, sur lesquelles, effectivement, ni l’Union africaine ni la Cedéao ni non plus la communauté internationale ne disent mot » a dénoncé notre compatriote. A en croire l’ancien président de la Raddho, « nous avions des formes de coups d’État constitutionnels, on changeait la Constitution pour rester au pouvoir et maintenant, nous avons des coups d’État militaires. Les coups d’État militaires c’est bruyant, c’est les galons, ça se voit tout de suite. Maintenant, un coup d’État militaire, c’est le symptôme des dysfonctionnements démocratiques, c’est les symptômes des pathologies démocratiques.

Les gens les prennent comme des remèdes, mais ce ne sont pas les bonnes réponses ! Il faut qu’on fasse attention, pour qu’on ait des institutions qui soient fortes, parce que nous avons un hyper présidentialisme, des pouvoirs absolus, des pouvoirs qu’absolument rien ne limite. C’était le cas effectivement en Guinée et le résultat, c’est ce qu’on vient de voir… » s’est désolé Alioune Tine. Puis, il s’est focalisé largement sur le phénomène des putschs devenu un brutal et rapide mode de scrutin en Afrique. « Nous sommes dans une situation où, c’est sur le plan endogène que le réveil doit se faire.

On ne peut pas compter sur l’extérieur, aujourd’hui, pour dire : nous allons améliorer la situation en Afrique. Il est évident que les gens les putschistes vont avancer ! Je pense que, s’il n’y avait pas eu de putsch au Mali, il n’y aurait pas eu de putsch au Tchad ni de putsch en Guinée. Donc il faut faire extrêmement attention. Comme on dit, la contamination est vraiment possible dans certains pays qui vont persister à l’autoritarisme, à se crisper, à garder le pouvoir, à ne pas respecter les limitations de mandat…Soit, c’est le putsch, soit, c’est les insurrections. C’est inévitable ! » a alerté Alioune Tine sur les ondes de Rfi.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

02 - Décembre - 2024

Installation de la 15e législature de l’Assemblée nationale : Vers un seul groupe parlementaire de l’opposition

L’Assemblée nationale va ouvrir ses portes ce lundi 02 décembre 2024, pour l’installation des nouveaux députés de la 15e législature qui vont...

01 - Décembre - 2024

Présidentielle : la coalition "Diomaye Président" demande à tous les patriotes à se" rassembler autour d'Ousmane SONKO afin d'exiger sa candidature"

A quelques jours de la publication de la liste des candidats retenus pour la présidentielle de 25 février 2024, la coalition "Diomaye Président", par la voix du candidat...

29 - Novembre - 2024

NIAMEY : CAPITALE DE LA SOLIDARITÉ ANTI-IMPÉRIALISTE PANAFRICAINE ET INTERNATIONALE (PAR FODE ROLAND DIAGNE)

Sous le patronage du Général Thiani, président du Niger et du Comité National de Sauvegarde de la Patrie (CNSP) représenté par le premier ministre et en...

29 - Novembre - 2024

Départ de l’armée française du Sénégal : « Il n’y a pas encore de délai de rigueur » (Bassirou Diomaye Faye)

Lors de l’entretien accordé ce jeudi 28 novembre à France 2, relayé par PressAfrik, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a...

29 - Novembre - 2024

15e législature : les nouveaux députés seront installés le 2 décembre

Le président de la République a signé un décret, jeudi, fixant au lundi 02 décembre 2024, la date d’ouverture de la première session ordinaire de...