APPEL A LA RESISTANCE POUR SAUVER LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR SEYBANI SOUGOU)

04 - Juin - 2022

Le régime de Macky Sall aux abois, sombre dans une folie totalitaire qui mène le Sénégal au bord du précipice. Alors que les dernières digues de l’état de droit se sont littéralement effondrées comme un château de cartes, la démocratie sénégalaise est désormais l’otage d’un homme, irresponsable, paranoïaque et mégalomane qui ne se fixe plus aucune limite.

Macky Sall a décidé de régner par le vol, la ruse, la fraude, la terreur d’état, l’arbitraire, la forfaiture et le coup d’état électoral permanent, avec la complicité des 7 laquais du Conseil Constitutionnel, des magistrats-valets, dont l’indignité, l’esprit de soumission et la lâcheté, sont synonymes de déshonneur et de génuflexion. Ces 7 tartempions ont trahi la nation sénégalaise et leur serment de remplir fidèlement leurs fonctions, en toute impartialité dans le respect de la Constitution sénégalaise. Après avoir accaparé et pillé les ressources du pays avec sa cohorte de mafieux, saccagé la démocratie sénégalaise, perverti les institutions de la République Macky Sall, compte effacer la république, assujettir les sénégalais et transformer le pays en une propriété aux mains du clan FAYE-SALL.

La résistance à l’oppression dispose d’une valeur juridique indéniable, consacrée par les textes. Les articles 2 et 16 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 visent l’objectif d’une transition de la « liberté contre l’autorité » vers « l’autorité garante de la liberté ». La Déclaration des droits de l’homme énoncée dans le Préambule de la Constitution sénégalaise fait de la résistance à un pouvoir arbitraire un devoir de chaque citoyen. La formule est connue de tous : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, la résistance est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

Si des potentats sans foi, ni loi comme Bokassa, Idi Amin Dada, Mobutu et Blaise Campaoré ont pu exister en Afrique, c’est parce que les citoyens ont abdiqué leur responsabilité. Tous les segments de la société (intellectuels, étudiants, jeunes, salariés, organisations de la société civile…) doivent opposer une résistance morale à l’arbitraire et être disposés à payer de leur personne pour que la démocratie sénégalaise acquise au prix de hautes luttes, ne vole en éclats. Il n’y a ni état de droit, ni démocratie au Sénégal sous le magistère de Macky Sall.

Dans la situation actuelle, l’heure n’est plus aux atermoiements : les forfaitures de Macky Sall ont atteint un point de non-retour qui l’obligent à user de tous les artifices et subterfuges pour conserver le pouvoir et assurer sa survie et celle de son clan. Dès lors, la lutte contre le régime violent et despotique de Macky Sall est un impératif. Les sénégalais, où qu’ils soient dans le monde doivent se mobiliser pour faire face au MONSTRE.

Il faut combattre ce régime moribond, au besoin exiger le départ de Macky Sall, et faire échec à son funeste projet de diriger le Sénégal, contre la volonté du peuple qui lui a définitivement tourné le dos. Aucune armée, ou aucune police du monde n’est en mesure d’ébranler un peuple déterminé. L’exemple de la Tunisie, de l’Egypte et du Burkina est là pour nous le rappeler. La confrontation entre Macky Sall et le peuple est désormais inéluctable.

Le peuple sénégalais doit faire face à la FORFAITURE : C’EST LUI OU NOUS.

Seybani SOUGOU – E- mail : sougouparis@yahoo.fr

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