APR FRANCE : « NOTRE PARTI BRULE ET VOUS REGARDEZ AILLEURS », LE CRI DE DESESPOIR DES MILITANTS
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Cette phrase a été prononcée par Jacques Chirac dans son discours devant l'assemblée plénière de l’IVe Sommet de la Terre, le 2 septembre 2002, en Afrique du Sud. Adaptée au contexte de la profonde crise qui secoue la DSE APR France, elle peut résumer ainsi le cri de désespoir ou le SOS des militants à leurs dirigeants : « Notre parti brûle et vous regardez ailleurs. »
En effet, à quelques mois des élections législatives, le parti présidentiel fait face à une crise historique : ses structures sont inexistantes, les choix du coordinateur, Amadou Talla Daff, sont souvent et fortement contestés par certains ténors, le Comité de pilotage continue à ruer dans les brancards, des figures emblématiques du parti disent être ostracisés, bref, l’infection a atteint tous les organes, c’est la septicémie, diront les médecins !
Mais ce qui trouble surtout le sommeil des militants à la veille de ces législatives qui s’annoncent très ouvertes, c’est « l’irresponsabilité » des barons du parti. « Je suis étonné par l’irresponsabilité de nos dirigeants. Tous savent que le parti est malade, mais personne n’ose prendre la responsabilité de convoquer une rencontre avec Talla Daff pour lui dire de revoir sa copie », peste un cadre du parti qui n’exclut pas de « démissionner si la situation n’évolue pas dans le bon sens », a-t-il menacé. « S’ils ont du travail, c’est grâce au parti. Ils doivent savoir que si nous perdons les législatives, ils perdront leur travail », alerte un responsable de la coordination du 93. Un autre militant, qui a lui aussi souhaité s’exprimer sous le sceau de l’anonymat enchaîne : « Quelqu’un doit prendre l’initiative de convoquer une réunion pour dire la vérité à Talla Daff. Mais il faut aussi que les gens acceptent que c’est lui qui a la confiance du président Macky Sall. On doit le laisser dérouler, mais lui aussi doit faire preuve d’humilité, mais surtout il doit savoir qu’il ne peut pas réussir sa mission en mettant de côté les personnes qui étaient là quand rien n’était encore acquis. »
Il y a quelques semaines, l’ancien trésorier de la DSE, Souaibou Koïta avait sonné l’alerte le malaise qui prévaut dans la famille politique de Macky Sall en France, mais visiblement, il n’a pas été entendu.
Cheikh Sidou SYLLA
Autres actualités
LES EX-MINISTRES SOMMÉS DE RENDRE LEURS MAISONS ET VÉHICULES DE FONCTION
Gouvernement et Bby : Les premières salves d’une série de joutes verbales
La réponse de Abdoul Mbow au ministre porte-parole du gouvernement : « Toute velléité de menaces devient superflue »
Conseils départementaux : Macky Sall gonfle les indemnités avant son départ
Mais ce 5exte est signé Polel à moins d'être bigleux on lit bient le signataire. C'est un texte juste qui décrit bien ces gens de la DSE qui nous méprisent allant même jusqu'à renforcer les rébellions dans nos sections et les clivages dans les coordinations sans consensus ni accords. La fin n'est jamais belle en politique. Ces gens ont tué APR et BBY ils ne l'ont jamais intégré. Pour exister il faut habiter en Île de France ou à Mantes la Jolie devenue si hideuse comme direction
Je ne sais pas qui est l'auteur du texte, mais le mot septicémie, ne présage pas une belle fin, puisque potentiellement mortelle.
De plus, nous pouvons, nous poser une question.
Mais qui est, ou qui sont le(s) virus ou la/les bactérie (s), voir les champignons à l'origine de cette infection ?
Quand au dysfonctionnement ou à la défaillance du système essentiel, nous ne pouvons, nous en prendre, qu'au Président lui-même. En effet après la fermeture de la permanence APR, la réquisition du véhicule des ténors, une attitude ostentatoire et dédaigneuse envers les militants, cela ne pouvait que produire cela.
Sans compter sur le comportement abject de "nos" tenors.
L'APR avait un boulevard, ce boulevard est devenu une ruelle en ruine.
Mariama Diallo dit Polel