APR/France : Sokhna Awa Diop Mbacké et Demba Sow vomis par des responsables du Mouvement des femmes

10 - Octobre - 2016

C’est la principale information à retenir de la réunion que Niba Sène, Coumba Ba, Astou Fall et Cie ont organisée samedi 8 octobre, à Paris. Ces responsables du parti présidentiel ont juré, à l’issue de leurs échanges qui a duré de 15h00- 21h00, de ne plus travailler sous les ordres de Demba Sow, coordinateur de la DSE/France, et de Sokhna Awa Diop Mbacké, présidente du Mouvement des femmes APR en France.

«Nous voulons dire au président de la République que nous ne travaillerons plus sous les ordres de Demba Sow et Sokhna Awa Diop Mbacké. Ils nous fatiguent et ne travaillent pas. Aujourd’hui nous avons recouvré notre liberté. Mme Sokhna Awa Diop Mbacké divise le parti. Elle a donné 1900 euros aux femmes des Mureaux en leur faisant croire que c’est une aide financière de Macky Sall alors que c’est faux. Elle le fait juste pour persuader les femmes qu’elle est dans les bonnes grâces du président de la République », a expliqué Astou Fall, responsable des femmes APR de Elbeuf, visiblement très remontée.

« A partir d’aujourd’hui, nous ne considérons plus Mme Mbacké comme la présidente du Mouvement des femmes de l’APR en France. Elle est belliqueuse, clivante et ne respecte personne. Nous avons alerté les responsables de la DSE depuis longtemps, mais ils n’ont jamais voulu prendre des initiatives pour rapprocher les deux camps. Aujourd’hui, il n’est plus possible de travailler sous ses ordres. Nous pensons que Mme Mbacké veut créer des problèmes dans le parti avant de claquer la porte. Dans toutes les sections, elle tente de diviser les femmes en se choisissant de nouvelles responsables au mépris de celles qui sont légalement élues. Nous ne pouvons pas travailler avec une personne qui a juré de nous écraser », a renchéri Liba Sène, une des vice-présidentes du Mouvement des femmes APR de France.

« S’il veut que le parti avance, Macky Sall doit nous écouter. Il faut aussi qu’il nous donne l’opportunité de choisir une autre présidente pour notre mouvement, car nous ne reconnaissons plus Mme Macké comme étant notre responsable. Macky Sall est le seul arbitre, il doit trancher ce différend, sinon c’est en ordre dispersé que nous irons aux prochaines joutes électorales », a prévenu Couba Bâ.

Thiaba Sall de Trappes est sans doute celle qui symbolise le mieux la détermination de ces femmes dissidentes de couper les ponts avec Sokhna Awa Diop Mbacké. «C’est mon amie. Tout le monde pensait que je ne pouvais pas prendre mes distances avec elle. Mais ceux et celles qui le pensent sont loin de me connaître. Pour moi, l’intérêt du parti et la réélection de Macky Sall prennent le dessus sur tout», a-t-elle précisé.

Plusieurs déléguées de sections ont assisté à la réunion du samedi 8 octobre: Grand Sud, Nord, Centre, Paris, Levallois, Essonne, Hauts de Seine, Yvelines et Normandie.

Au cour de ce rencontre, ces responsables ont également exprimé le souhait de tenir un grand rassemblement, en décembre prochain, à l’occasion du prochain anniversaire de l’APR. « Cet important rendez-vous pourrait se tenir en Normandie (Havre), pour permettre non seulement de faire vivre encore notre parti mais aussi d’encourager nos camarades de cette zone qui est notre 2eme bastion électoral», renseigne un document remis à la presse. Ainsi, nous demandons à notre Président d’accepter que ce meeting soit parrainé par la Première dame. Un comité d’organisation sera constitué autour des 3 vice-présidentes » du Mouvement des femmes APR de France, ajoute le document.

Cheikh Sidou SYLLA

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

27 - Février - 2024

Présidentielle : Voici les 2 dates probables pour la tenue du scrutin

Le dialogue national pour fixer la date de la Présidentielle s'est ouvert hier au CIDAD de Diamniadio, boycotté par 17 des 19 candidats. Cette date du scrutin sera donc fixée...

27 - Février - 2024

« ÊTRE BINATIONAL NE PREDISPOSE AUCUNEMENT A LA HAUTE TRAHISON » : BIRAHIM CAMARA S’ATTAQUE A L’ARTICLE 28 DE LA CONSTITUTION

Nos premières leçons de droit nous ont appris que l'Etat repose sur trois piliers : Un territoire Une population Des institutions. Le premier est intangible et le second est...

27 - Février - 2024

DES PARTICIPANTS AU DIALOGUE NATIONAL PROPOSENT LA DATE DU 2 JUIN POUR LA PRESIDENTIELLE

Les participants au dialogue national ont proposé à ce que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de...

26 - Février - 2024

« Le Sénégal au cœur », une chimère ! (Par Vieux SAVANE)

Aujourd’hui, démarre le dialogue voulu par le chef de l’Etat. Mais quelle pertinence à cela vu qu’il se fera sans les 16 candidats sur les 19 retenus par le Conseil...

26 - Février - 2024

Ouverture du dialogue pistonné par Macky Sall : la question de l’amnistie, en toile de fond !

Le président de la République va présider ce lundi 26 février, la cérémonie d’ouverture de son dialogue national dans un contexte de confusion...