Après la presse, le nouveau régime viserait l'assainissement des partis politiques

16 - Décembre - 2024

Se dirige-t-on vers la fin de la prolifération des partis politiques ? Oui, si l’on en croit L’Observateur, repris par Seneweb, rapporte dans son édition de ce lundi que l’actuel régime serait près de lancer le chantier de la «rationalisation de l’espace public». «Après les médias, les nouvelles autorités veulent régler le problème de la pléthore de formations politiques au Sénégal où l’on parle d’environ 400» entités du genre, informe la source.

Le quotidien du Groupe futurs médias ne dit pas quand et comment le pouvoir du Président Diomaye Faye compterait «régler le problème». Mais une chose est sure, une application stricte des dispositions légales régissant la création et le fonctionnement des formations politiques suffirait à mettre de l’ordre dans la boutique. C’est l’avis des responsables politiques interrogés par le journal.

«Si la loi était appliquée, on n’aurait pas plus de 200 partis dans ce pays. Il suffit d’appliquer la loi pour rationaliser les partis politiques au Sénégal», tranche Maguèye Kassé, membre du bureau politique du Parti de l’indépendance et du travail (Pit).

Kassé croit savoir qu’aucune formation politique sénégalaise ne remplit en ce moment l’ensemble des critères légaux tels que l’existence d’instances qui fonctionnent (Comité central, bureau politique, secrétariat…) et la publication du bilan financier. Pas même Pastef (pouvoir). En tout cas pour ce qui est du dépôt des comptes, souligne Ousmane Badiane, le chargé des élections de la Ligue démocratique (Ld). «Ni le parti ou la coalition au pouvoir ni l’opposition ne le fait, affirme-t-il, toujours dans L’Observateur. Et comme personne ne le fait, c’est difficile d’appliquer la loi. On ne peut pas l’appliquer aux uns et laisser les autres.»

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

30 - Octobre - 2024

Amadou BA : «Le PROJET est certes bon (…) mais le rythme est lent »

A Ngoundiane pour son troisième jour de campagne, la tête de liste de Jam Ak Njariñ a longuement tiré sur le Premier ministre Ousmane SONKO lors de son discours. Pour...

30 - Octobre - 2024

Guinée: la moitié des partis politiques dissous ou suspendus par le gouvernement

La scène politique se réduit de moitié en Guinée Conakry : après une campagne de recensement et d'évaluation des partis politiques du pays, le...

30 - Octobre - 2024

El Malick Ndiaye prône la régionalisation du Djoloff et la réouverture des vallées fossiles

La tête de liste départementale de la coalition Pastef a initié hier une caravane dans les rues de Dahra et Linguère dans le cadre de la campagne pour les...

30 - Octobre - 2024

DECLARATION DE LA COALITION MOOBAL SENEGAAL : POURQUOI « NOUS CHOISISSONS DE NE PAS ALLER VOTER LE 17 NOVEMBRE 2024 »

« Nous choisissons de ne pas aller voter le 17 novembre 2024 » La coalition MOOBAL SENEGAAL, choisit en son âme et conscience de ne pas participer à l’animation du...

29 - Octobre - 2024

Violences électorales : Le ministère de la Justice avertit les acteurs politiques

Le ministère de la Justice a annoncé, lundi, que des enquêtes seront diligentées suite à des agissements et propos ‘’susceptibles de revêtir une...