Arrestations de ses militants jeudi et vendredi derniers : Ousmane Sonko menace et demande aux « Patriotes » de se tenir prêts
Le leader de Pastef s’est rendu dans différentes brigades de gendarmerie où ses militants sont détenus depuis le jeudi 02 février après des affrontements avec les forces de l’ordre. Mais il n’a pas pu les voir. Il annonce un nouveau déplacement dans les mêmes lieux demain.
« Accompagné de quelques responsables du parti, je me suis rendu aux brigades de gendarmerie de la foire, de Ouakam et de Thiong pour m’enquérir de la situation des jeunes patriotes qui y sont arbitrairement détenus depuis le 2 février, pour avoir simplement essayé de rallier mon domicile, illégalement barricadé par la police. On m’a refusé la visite au motif qu’on est un jour non ouvrable. J’informe les militants et sympathisants que j’y retournerai demain à partir de 10 heures inchallah », a écrit le leader de Pastef sur sa page Facebook, visitée par Pressafrik.com.
Qui ajoute: « Avec les 9 interpellés hier à Diourbel, au motif qu’ils sensibilisaient les jeunes à l’inscription sur les listes électorales, nous décomptons aujourd’hui 27 patriotes (dont un mineur de 15 ans) dans les cellules des commissariats et brigades, sans être entendus et privés d’avocats, compte non tenu de ceux détenus dans les différentes prisons pour des motifs tout aussi fallacieux ».
Avant de mettre en garde: « Chers compatriotes, nous avons été trop patients, voire passifs face aux agissements de Macky Sall et de ses ministres de l’intérieur et de la justice. Il urge de mettre un terme à cette frénésie d’arrestations arbitraires, de tortures et d’humiliations »
Ousmane Sonko a par ailleurs informé que « Des correspondances sont en train d’être adressées à toutes les organisations de défense de droits de l’homme pour les sensibiliser sur tous les cas d’agression dont nous faisons l’objet depuis des années. Nous prendrons toutes les dispositions et vous donnerons prochainement les consignes pour mettre un terme à ces abus ».