«AVEC DES CANDIDATURES SEPAREES AU PREMIER TOUR, CHAQUE PARTI DE L’OPPOSITION POURRA FAIRE LE PLEIN DE VOIX DE SES MILITANTS» ( Pr El hadj Issa Sall )

15 - Février - 2018

«Je pense que la candidature plurielle est la seule solution pour l’opposition parce qu’avec les candidatures qui sont déjà déclarés, il sera très difficile de penser à une candidature unique de l’opposition. A l’heure où je vous parle, il y a au moins cinq candidatures issues de l’opposition qui se sont déjà déclarées et on ne pourra pas leur demander de renoncer pour une coalition, cela n’est pas possible. Au niveau de Rewmi, ils ont déjà leur candidat et ce dernier s’est déclaré pour une candidature plurielle de l’opposition et je pense que Malick Gakou avait fait la même déclaration ainsi que d’autres leaders de l’opposition. On va se retrouver certainement au niveau de l’opposition avec cinq ou six candidats, en plus des candidats indépendants peut-être et le candidat de la majorité. Je pense qu’avec des candidatures séparées au premier tour, chaque parti de l’opposition pourra faire le plein de voix de ses militants. Et qu’au second tour, tout candidat de l’opposition qui y arrivera sera supporté par les autres. Cela doit être un pacte signé et au besoin notarié par les candidats de l’opposition qui en feront même l’un de leurs thèmes de campagne. En tout cas, si le Pur devrait partir aux élections, son candidat devrait signer ce pacte. Cette signature devra d’ailleurs se faire de façon solennelle devant le peuple avec une très large diffusion par la presse.

Maintenant, il ne faudrait pas que ce soutien soit fait sur la base de calculs mais de façon désintéressée. Car, nous pensons que l’opposition doit rester à sa position d’opposition, faire tout pour conquérir le pouvoir et si elle n’y parvient pas lors de la prochaine élection, continuer à s’opposer jusqu’au jour où le pouvoir lui revient. Car la stratégie de monnayage du pouvoir ne prospère pas et on l’a vu. Puisque, lors de la présidentielle passée, tous ceux qui étaient de l’opposition et qui avaient supporté l’actuel président sont presque tous partis, à commencer par le Rewmi en passant par Amsatou Sow Sidibé qui sont devenus aujourd’hui les plus virulents opposants du régime en place. Nous estimons que quand il faut supporter, il faut le faire de façon désintéressée.

 Le Pur est donc pour l’engagement de toutes les forces de l’opposition à soutenir tout candidat issu de ses rangs qui sera au second tour. Il faut aussi que nous, de l’opposition qu’on se prépare à faire face à toutes les éventualités puisqu’il se pourrait qu’on se retrouve au soir de cette présidentielle avec deux candidats de l’opposition au second tour. Mais bon, en ce moment, les gens pourront voter pour qui ils veulent. 

Sud quotidien 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Mars - 2024

[Exclusif] Palais : Macky Sall snobe Amadou Ba

Selon nos informations, le Président de la République, Macky Sall, n’a pas reçu Amadou Ba au Palais hier, comme annoncé. Certes le candidat de la coalition Benno...

13 - Mars - 2024

Compositions le lendemain de la Présidentielle : les étudiants disent niet

Selon les étudiants de l’Université de Thiès, il est hors de question de composer au lendemain de l’élection présidentielle fixée au 24 mars....

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : ME ABDOULAYE TINE REJOINT LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT

Suite à des discussions suivies d’une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, il s’est dégagé une forte convergence de vues sur les enjeux politiques,...

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE: L'APPEL D'AMADOU SYLLA, PRESIDENT DE SOS CASAMANCE, AUX CANDIDATS

« Je trouve que c’est de la discrimination. » Propos du président de l’association SOS Casamance sur l’article 28 de la Constitution qui exige que tout...

13 - Mars - 2024

PLAIDOYER POUR LA PROTECTION DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR JEAN TOUDIE GBOHOU – THIERNO MADJOU BAH)

Ces prochaines lignes sur la crise institutionnelle et démocratique au Sénégal, osons le mot, n'ont aucune prétention à l'analyse politique, encore moins...