Aymérou Gningue, président du groupe BBY sur le financement des partis politiques : «force doit rester à la loi»

04 - Janvier - 2021

Le président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar rappelle que les lois 81-17 et 89-36 ont «clairement défini les limites» de financement des partis politiques que sont les cotisations de leurs membres, les dons et legs de leurs membres et sympathisants nationaux et les bénéfices tirés de leurs propres manifestations. «Ce champ exclut tout étranger installé au Sénégal et en dehors du territoire national. C’est pourquoi tout «appel de levée de fonds internationale» ne peut s’inscrire que dans l’illégalité la plus parfaite», a dit Aymérou Gningue. Qui approuve la démarche du ministre de l’Intérieur. «Tout Etat qui se respecte doit avoir un contrôle rigoureux sur les flux financiers qui inondent son marché. C’est une question de souveraineté nationale, de sécurité publique et de viabilité de notre système économique», souligne-t-il. Le responsable de l’Apr estime que «dans un monde en plein péril sanitaire, où le péril jihadiste est à nos frontières, il serait hasardeux de laisser prospérer des initiatives enfantines où la provocation l’emporte sur l’esprit de responsabilité qui doit caractériser nos hommes politiques».

Il ajoute que le président de la République, en lançant le dialogue politique, invite tous les acteurs, majorité, opposition comme société civile pour «un large consensus sur notre modèle de gouvernance démocratique, y compris la question du financement des partis politiques» sans exception. Par conséquent, Aymérou Gningue considère que «dans un tel contexte», il est «tout à fait farfelu qu’un acteur décide à lui seul des modalités de financement de son propre parti à l’exclusion de tous les autres». «Quelle manque de considération pour tous les autres dirigeants politiques du pays ! Force doit rester à la loi», a-t-il conclu.

LeQuotidien

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

06 - Mars - 2024

PRÉSIDENTIELLE : LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LA DATE DU DIALOGUE ET MAINTIENT LES 19 CANDIDATS VALIDÉS

Ce serait finalement l’information du jour à la place du projet de loi d’amnistie. « Le Conseil déchire le consensus de Diamniadio », barre à sa Une...

06 - Mars - 2024

EXAMEN EN PROCÉDURE D’URGENCE DU PROJET DE LOI PORTANT AMNISTIE : LE «PARDON» DE MACKY AU DÉFI DE LA JUSTICE DES VICTIMES !

Le projet de loi n°05/2024 portant amnistie sera examiné aujourd’hui par l’Assemblée nationale. Proposée par le chef de l’Etat, pour « apaiser le...

06 - Mars - 2024

LA RÉPLIQUE SALÉE DES DÉPUTÉS DE L’EX-PASTEF AU PDS

Ce mardi, certaines ont rapporté que lors de l’examen du projet de loi sur l’amnistie en travaux de Commission, les députés membres de Pastef ont voté...

06 - Mars - 2024

Le FRAPP rejette fermement le projet de loi d’amnistie proposé par Macky Sall et appelle tous les députés à…

Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP) a lancé un message fort à l’endroit des députés, convoqués, ce...

06 - Mars - 2024

DE L’INAPPLICABILITE DE L’ARTICLE 36 ALINEA 2 DE LA CONSTITUTION DU SENEGAL AU CAS OU LE MANDAT DU PRESIDENT EN FONCTION PRENDRAIT FIN ALORS QUE SON SUCCESSEUR N’EST PAS ENCORE ELU (PAR KAAW SADIO CISSE)

Contrairement à sa tradition électorale, les élections présidentielles prévues le 25 février 2024 ont été reportées sine die par le...