Bœuf dans les yaourts, insecte dans le soda... Foodwatch alerte sur les dérivés d'animaux dans les aliments

20 - Septembre - 2018

Si certaines marques affichent clairement la couleur sur les emballages, d’autres usent de termes quelque peu obscurs...
Du bœuf dans des yaourts, des sécrétions d’insecte sur des pommes ou dans du soda, du bouillon de volaille dans une boîte de flageolets… « Toutes sortes de bestioles se cachent dans nos aliments et boissons sans que nous le sachions », révèle ce jeudi l'ONG de défense des consommateurs Foodwatch.
Si certaines marques affichent clairement la couleur sur les emballages, d’autres usent de termes quelque peu obscurs. « Nous avons recensé des dérivés d’animaux dans des produits de pâtisserie, des produits sucrés, mais également dans du fromage et des légumes », explique la responsable de campagne chez Foodwatch interrogée par Franceinfo.
De la sécrétion d’insecte dans l’Orangina rouge
Savez-vous ce qu’est la résine de shellac, ou E904 ? Ni plus ni moins qu’un agent de texture issu des sécrétions de la cochenille asiatique présent dans les glaces Façon glacier fraise et morceaux de meringues de la marque Carte d’Or.

On trouve également ces sécrétions d’insecte sur certaines pommes, comme les Fuji. L’E120 ou « carmins et acide carminique », autre additif issu de la cochenille se retrouve dans l’Orangina rouge.

Vous reprendrez bien un peu de gélatine de bœuf avec vos yaourts Panier de Yoplait 0 % ou vos macarons Auchan ? Sur l’étiquette des yaourts, seule la mention « gélatine » apparaît, sans détail. Foodwatch a lancé une pétition pour pousser la marque à faire preuve de plus de transparence.
De la gélatine de porc se trouve également dans les Viennois chocolat de Nestlé mais l’information est « en dessous de l’étiquetage », souligne Foodwatch. Certaines marques nomment la substance sans en expliquer l’origine. Le comté bio AOP au lait cru bio de la marque Système U contient de la présure, un coagulant animal qui provient « de l’estomac de veaux abattus avant sevrage », explique Foodwatch.
« Les industriels de l’agroalimentaire savent pertinemment bien quand ils recourent à des ingrédients additifs ou auxiliaires technologiques dérivés d’animaux. Nous avons, nous aussi, le droit de savoir pour choisir librement ce que l’on souhaite consommer ou pas », lance Mégane Ghorbani.

20mn

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

23 - Décembre - 2019

Fin du CFA- Marche vers l'ECO Une avancée, mais il reste du chemin à faire...(Felwine Sarr)

Une étape importante vers la souveraineté monétaire a été franchie hier avec la fin du mécanisme du compte d'opérations et le passage prévu...

23 - Décembre - 2019

ECO: CE QUI VA CHANGER POUR LES PAYS CONCERNÉS

En plus du nouveau nom, cette réforme implique deux changements majeurs. D'abord, les banques centrales d'Afrique de l'Ouest ne devront plus déposer la moitié de leurs...

23 - Décembre - 2019

L’ECO OU LA CONTINUITE DES FONDAMENTAUX DU CFA (PAR PROFESSEUR MOUSTAPHA KASSE)

Je ne suis pas surpris par l’effacement du CFA et la continuité de ses fondamentaux dans une nouvelle institution monétaire : l’éco. Depuis les années 80,...

23 - Décembre - 2019

REVUE DE PRESSE : LA NOUVELLE MONNAIE ECO À LA UNE

L’annonce de l’avènement d’une nouvelle monnaie, Eco, en remplacement du Franc Cfa, en 2020, dans les pays de l’Union économique et monétaire...

22 - Décembre - 2019

L’Eco, une monnaie piégée (Par Mame Mor Fall, Économiste Financier )

L’entrée de la nouvelle monnaie Eco ne traduit pas la fin de la dépendance vis-à-vis de la France. Le franc cfa, même officiellement abandonnée, continue...