Bœuf dans les yaourts, insecte dans le soda... Foodwatch alerte sur les dérivés d'animaux dans les aliments
Si certaines marques affichent clairement la couleur sur les emballages, d’autres usent de termes quelque peu obscurs...
Du bœuf dans des yaourts, des sécrétions d’insecte sur des pommes ou dans du soda, du bouillon de volaille dans une boîte de flageolets… « Toutes sortes de bestioles se cachent dans nos aliments et boissons sans que nous le sachions », révèle ce jeudi l'ONG de défense des consommateurs Foodwatch.
Si certaines marques affichent clairement la couleur sur les emballages, d’autres usent de termes quelque peu obscurs. « Nous avons recensé des dérivés d’animaux dans des produits de pâtisserie, des produits sucrés, mais également dans du fromage et des légumes », explique la responsable de campagne chez Foodwatch interrogée par Franceinfo.
De la sécrétion d’insecte dans l’Orangina rouge
Savez-vous ce qu’est la résine de shellac, ou E904 ? Ni plus ni moins qu’un agent de texture issu des sécrétions de la cochenille asiatique présent dans les glaces Façon glacier fraise et morceaux de meringues de la marque Carte d’Or.
On trouve également ces sécrétions d’insecte sur certaines pommes, comme les Fuji. L’E120 ou « carmins et acide carminique », autre additif issu de la cochenille se retrouve dans l’Orangina rouge.
Vous reprendrez bien un peu de gélatine de bœuf avec vos yaourts Panier de Yoplait 0 % ou vos macarons Auchan ? Sur l’étiquette des yaourts, seule la mention « gélatine » apparaît, sans détail. Foodwatch a lancé une pétition pour pousser la marque à faire preuve de plus de transparence.
De la gélatine de porc se trouve également dans les Viennois chocolat de Nestlé mais l’information est « en dessous de l’étiquetage », souligne Foodwatch. Certaines marques nomment la substance sans en expliquer l’origine. Le comté bio AOP au lait cru bio de la marque Système U contient de la présure, un coagulant animal qui provient « de l’estomac de veaux abattus avant sevrage », explique Foodwatch.
« Les industriels de l’agroalimentaire savent pertinemment bien quand ils recourent à des ingrédients additifs ou auxiliaires technologiques dérivés d’animaux. Nous avons, nous aussi, le droit de savoir pour choisir librement ce que l’on souhaite consommer ou pas », lance Mégane Ghorbani.
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