BIRAHIM CAMARA : « AMINATA MBENGUE NDIAYE ENDOSSE LA PRINCIPALE RESPONSABILITE DE L’ETAT DE DECOMPOSITION TRES AVANCEE DU PARTI SOCIALISTE »

11 - Février - 2025

Quand le secrétaire général d’un parti politique perd quatre élections successives, il doit impérativement démissionner ou être démissionné. Surtout quand il est battu à plate couture dans son propre bureau de vote.

L’honneur et la dignité doivent inciter Aminata Mbengue Ndiaye à quitter le secrétariat général du parti socialiste qu’elle précipite de jour en jour dans le gouffre.

Nul, en effet, ne peut citer un moindre point positif de sa présence à la tête du parti socialiste qui voit toutes ses instances vidées de leurs ressources humaines et politiques ; qui constate ses locaux en lambeaux ; qui attend en vain l’état de son patrimoine géré dans une opacité sans précédent.

Aminata Mbengue Ndiaye endosse la principale responsabilité de l’état de décomposition très avancée du parti socialiste par ses choix politiques hasardeux au demeurant contraires à la volonté des militants.

Son magistère illégal et sans légitimité aucune a terni l’image et les valeurs du parti socialiste révulsé par toute une génération de jeunes militants qui ne finissent plus de regretter le manque de respect de la parole et des engagements pris par Aminata Mbengue Ndiaye : la tenue d’un congrès extraordinaire entre décembre 2024 et janvier 2025 qui n’a été que chimère , baliverne et poudre aux yeux.

Hélas, elle a préféré le verbiage insipide, mal construit sur une cacophonique et dangereuse phraséologie pour la cohésion du parti qui n’existe que de nom à Louga où toutes les structures meurent à grande vitesse.

Par ailleurs ses diatribes contre les personnes en lieu et place des idées montrent ses penchants pour la vulgarité et l’inélégance d’une part et d’autre ses limites morales tracées et décernées par ' l’école anormale de l’idiocratie ".

Ses spécialités sans scrupule ni vergogne sont le déni et le dédit qui ont ôté toute crédibilité à sa parole et à ses actes :" Mère bi dou wakh deug « .
Cette phrase reprise aux quatre coins et recoins du Sénégal par les militants dépités par la léthargie, le laxisme et le dilatoire érigés en vecteurs de gouvernance politique , est devenue virale .

En cinq ans de gestion du parti socialiste Aminata Mbengue Ndiaye n’a servi aucun discours politique, économique ou social digne de débat national.

A-t-elle conscience que son impopularité thanatopractrice freine le redressement du parti socialiste et inhibe les nouvelles énergies promptes à s’exprimer ?

Assurément non. Pour avoir perdu ses facultés de discernement au moment où les partis se réorganisent dans un nouveau front opposé au pouvoir , Aminata Mbengue Ndiaye ne peut plus continuer à briser le destin des vaillantes jeunesses socialistes aptes à mener et à gagner la bataille de l’opinion par une communication en adéquation avec les réalités du moment .

Elle aurait tout gagné en s’appropriant les réactions d’Alioune Ndoye, de Yeya Diallo, de Niokhobaye Diouf, de Mamadou Mbodj Diouf etc.... qui ont plébiscité l’appel anthologique lancé par le camarade Serigne Mbaye Thiam depuis le 5 janvier 2025 pour réinventer un parti socialiste radicalement réformé, ambitieux, conquérant , porté par les jeunes générations pour servir le Sénégal et les Sénégalais.

Pour mettre un terme au drame du parti socialiste qui perdure, les jeunes doivent saisir la porte de l’espoir et de l’espérance ouverte par l’appel de Serigne Mbaye Thiam articulé autour :
* de la mise en place d’un cadre ad hoc après suspension à défaut de dissolution du cc , du BP, du SEN et du secrétariat général ;
* de la réforme des statuts et du règlement intérieur pour moderniser l’organisation et le fonctionnement ;
* du rajeunissement et de la responsabilisation par la formation, le don de soi participatif (un nouveau type de militant) ;
*de la définition de nouvelles orientations politiques conformément aux attentes du peuple sénégalais dans l’incertitude face aux politiques publiques nébuleuses et hésitantes du gouvernement.

A cette fin une relecture et une réécriture de notre entendement du socialisme , de l’état de droit , de la république et de la démocratie s’imposent aux compétences et aux talents socialistes nouveaux sous la supervision d’un homme d’etat de la dimension du camarade Serigne Mbaye Thiam

Malheureusement elle continue à croire à la possibilité de calquer le calendrier du parti socialiste sur son propre agenda biologique sérieusement rongé et détérioré par le poids de l’âge comme si elle voulait défier le Maître absolu l’univers qui abhorre la concurrence .

Birahim Camara
Parti Socialiste

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

28 - Janvier - 2024

LE MALI, LE NIGER ET LE BURKINA FASO QUITTENT LA CEDEAO "SANS DELAI"

Les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont décidé de retirer leur pays, avec effet immédiat, de la Communauté économique...

28 - Janvier - 2024

La Cedeao prête à une «solution négociée» après le retrait du Mali, du Burkina et du Niger

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) s'est déclarée prête dimanche dans un communiqué à trouver «une solution...

27 - Janvier - 2024

MEME SI 3 MEMBRES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL DEMISSIONNENT, L’ELECTION PRESIDENTIELLE AURA LIEU LE 25 FEVRIER 2024 (PAR SEYBANI SOUGOU)

Depuis que des députés du PDS ont réclamé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire à l’Assemblée nationale, pour...

26 - Janvier - 2024

Avant d'aller en prison; Ousmane Sonko avait tout planifié pour faire passer son projet

En prison depuis le 31 juillet 2023, Ousmane Sonko, leader du parti, dissous Pastef, avait prédit son emprisonnement. Ce dernier indique qu’il a fait plusieurs enregistrements...

26 - Janvier - 2024

Ousmane Sonko : "nous gagnerons cette élection au premier tour avec 75 %...Si nous arrivons à travailler de manière collégiale"

Ousmane Sonko a parlé aux Sénégalais ce soir… Le leader de l’ex parti Pastef a pris parole non pas depuis le camp pénal, lieu où il est en...