Caricatures : l’archevêque de Toulouse et le Premier ministre canadien se prononcent contre la liberté de blasphémer
Monseigneur Robert Le Gall ne fait pas partie des partisans du blasphème. « On ne se moque pas impunément des religions», a-t-il confié sur France Bleu Occitanie au lendemain de l’attentat perpétré en la basilique Notre-Dame à Nice.
L’homme d’église a clairement exprimé son opposition à la diffusion de caricatures religieuses comme celles du prophète Mahomed. Un acte que juge très négativement Monseigneur Robert Le Gall. Il a estimé que montrer ces dessins à des enfants était comme jeter « de l’huile sur le feu ». L’enseignant d’histoire-géographie avait été décapité à Conflans-Sainte-Honorine, vendredi 16 octobre, par un terroriste islamiste. « On ne se moque pas impunément des religions, vous voyez le résultat que ça donne », a dit le religieux avant d’ajouter: « On ne peut pas se permettre de se moquer des religions. »
Le Premier ministre canadien aussi n’est pas en phase avec Macron
« Nous nous devons d'agir avec respect pour les autres et de chercher à ne pas blesser… », a dit le premier ministre canadien, Justin Trudeau, vendredi 30 octobre lors d’une conférence de presse, dont franceinfo fait écho, après les attaques des pays musulmans envers le président français. Le Premier ministre canadien a d’abord déclaré : « Nous nous devons d'être conscients de l'impact de nos mots, de nos gestes sur d’autres. » Il a ensuite assuré vouloir « toujours défendre la liberté d’expression ». Toutefois, enchaîne-t-il, : « la liberté d'expression n'est pas sans limites ».
Lamine Sow