CE QUE JE CROIS (PAR BEN YAHYA SY)

14 - Février - 2024

« Le devoir d’un prince est de résoudre les questions avant que l’émotion des sujets ne les ait rendus insolubles »
Nicolas Machiavel, penseur italien de la Renaissance, théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre (1469-1527), in « Le Prince ».
Le Chef de l’Etat, a décidé dans une adresse à la Nation en date du 3 février, de reporter la présidentielle qui était prévue pour le 25 février et à 1 jour du début de la campagne électorale.
Cette décision courageuse et bien motivée a mis une partie de l’opposition et leurs souteneurs dans un désarroi indescriptible au point qu’ils ont utilisé le terme de « coup d’état constitutionnel » pour qualifier celle-ci.
Face à une situation qui allait inéluctablement engendrer une crise post-électorale SEM Macky Sall avait-il le droit de ne pas agir ? Sa responsabilité historique n’était-elle pas engagée, lui qui a comme objectif la Paix et la Stabilité du Sénégal jusqu’à sa passation du pouvoir ?
Pour rappel, 48 heures avant son allocution des voix s’élevaient pour demander qu’il s’adresse aux Sénégalaises et Sénégalais. Et sous ce rapport, nous saluons la pertinence de son discours et soutenons sa décision au nom du sacro-saint principe d’un Sénégal pour tous, d’un Sénégal de tous, n’en déplaise à ceux qui s’attendaient à un autre son de cloche.
Notre intime conviction est qu’en renonçant à un second mandat de 5 ans alors qu’il y avait droit, le Président Macky Sall a définitivement tourné le dos au Pouvoir et son désir ardent est de rendre le tablier à son successeur dans les conditions idoines au bénéfice exclusif du Sénégal.
Dès lors en tant que Gardien de la Constitution et clé de voûte de nos Institutions, il a l’impérieux devoir de les préserver face à des menaces multiformes et dont la plus visible est celle d’aventuriers politiques qui ne comptent que sur « la trilogie des 3M » pour accéder au pouvoir quitte à sacrifier la vie de jeunes à la fleur de l’âge avec la complicité de relais extérieurs intéressés par par nos ressources gazières et pétrolières.
Beaucoup de personnes ont eu vent de ce partage de postes suite à des sondages sortis on ne sait où et prédisant la victoire d’une certaine opposition au 1er tour avec 70 puis 75%. Après les Maires défaillants et corrompus, les Députés immatures, Le Sénégal « Grand, petit Pays » à la pointe la plus occidentale de l’Afrique, objet de beaucoup de convoitises, allait-il inaugurer l’ère des Ministres « baraa yeugoo » et d’un Président laquais d’intérêts étrangers ?
D’aucuns n’ont pas hésité de parler de crise au Sénégal, terme qui renvoie en français à une « situation de trouble profond dans laquelle se trouve la société ou un groupe social et laissant craindre ou espérer un changement profond » tandis que l’étymologie significative renvoie elle au grec « κρίσις », krísis : action de décider, décision ; ce qui est décidé, jugement, issue, dénouement, résultat.
À priori, le terme est utilisé en occultant volontairement les problématiques sous-jacentes comme les acteurs, la nature des pouvoirs de crise, la place du droit dans la crise et le pouvoir juridictionnel.
À l’heure des fausses nouvelles, désinformation et propagandes, c’est à se demander pourquoi une certaine presse et certains acteurs de la société dite civile insistent dans leur communication sur le terme de « crise » ? Ils sont en mission commandée et cela ne trompe personne !
En tout état de cause, le dialogue prôné par SEM Macky Sall, reste la seule option pour l’opposition et tous ceux qui aiment le Sénégal et qui placent ses intérêts supérieurs au-dessus de TOUT.
Ceux qui doutaient encore des solides fondements de notre État et de ses principes démocratiques, en ont eu la preuve car le chaos prédit n’a pas eu lieu. Ils ont encore une fois lâchement préféré envoyer les enfants d’autrui, paix à leurs âmes, à l’abattoir et garder les leurs bien en sécurité chez eux.
Et maintenant, c’est l'hystérie collective quand on découvre que le « demi dieu » est juste un être humain contrairement à l’image qui leur a été vendue.
Ben Yahya SY
Convergence des Cadres Républicains de France

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

26 - Mars - 2024

Pr Diomaye Faye : « Le peuple sénégalais a fait le choix de la rupture »

Le futur président du Sénégal, le cinquième de l’histoire du pays, dont la victoire au premier tour dimanche 24 mars ne fait plus de doute, a pris la parole ce...

26 - Mars - 2024

Le président de la junte guinéenne Mamady Doumbouya félicite Diomaye Faye : «J’ai hâte de collaborer avec vous»

Les félicitations s’enchainent hors de nos frontières. Le président de la transition guinéenne a salué, hier, l’élection de son «cher...

26 - Mars - 2024

Le président Diomaye Faye va travailler sur la réconciliation nationale, refondation des institutions…

S’adressant au peuple sénégalais au lendemain de sa victoire, le nouveau Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a...

26 - Mars - 2024

Présidentielle, les grands perdants : Bougane, le prétentieux, Idy, la rançon de la tortuosité, Macky, la triste fin...

L’élection présidentielle de 2024 s’est tenue hier dans le calme et la sérénité. Si Pastef et Bassirou Diomaye Faye restent les grands vainqueurs, le...

25 - Mars - 2024

Les tendances du dimanche à minuit : Diomaye 57,4%, Amadou Bâ à 31,9%…(Thiakane, ingénieur statisticien de RFM)

Alphone Diombo Thiakane, l’ingénieur statisticien de la Rfm, a révélé les tendances de dimanche à minuit. Les données issues des bureaux de vote...