Cédéao : Un groupe d’initiatives met en garde contre les « effets dévastateurs » d’une rupture avec les pays de l’AES
Le Groupe d’initiatives pour une médiation à l’africaine (GIMA) a mis en garde contre “les effets dévastateurs” d’une rupture entre la Cédéao et les pays nouvellement constitués en Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel et a recommandé aux protagoniste de faire preuve de souplesse pour en atténuer les effets.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont acté samedi à Niamey la création d’une Confédération des Etats du Sahel, une décision qui semble définitivement sceller la rupture de ces trois pays avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
De fait, les présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahaman Tiani, qui dirigent ces trois pays, ont réaffirmé, à cette occasion, leur décision irrévocable de retirer leurs pays de la Cédéao.
“Longtemps attentif à l’évolution des crises entre la Cédéao et le bloc des trois Etats nouvellement constitués en Confédération dite l’Alliance des Etats du Sahel, le GIMA déplore cette cassure incompatible avec les intérêts majeurs des populations dans l’espace ouest-africain”, indique la structure dans un communiqué parvenu à l’APS, dimanche.
Le Groupe d’initiatives pour une médiation à l’africaine recommande aux deux parties de privilégier la souplesse dans leurs positions, en vue d’atténuer “les effets dévastateurs de cette rupture dans les domaines de l’économie, de la cohésion sociale et de la paix entre les peuples”, indique le communiqué.