Commune de Diarrere : Thérèse Faye Diouf « fait bloquer la délivrance des certificats de résidence »
La bataille pour le contrôle de la mairie de Diarrere s’annonce âpre. Et les protagonistes ne se font aucun cadeau. En effet, opposé à la maire sortante, candidate à sa propre succession, Mamadou NDOUR dénonce ce qu’il considère comme des prémices d’une fraude. En effet, dans une déclaration qui nous est parvenue, le chargé de cours à l’université de Dakar affirme que Thérèse FAYE DIOUF est en train de manœuvrer pour empêcher certains jeunes de s’inscrire sur les listes électorales.
« Après une première tentative ratée de bloquer les inscriptions sur les listes électorales et transfert de lieux de vote par la mise en place d’un certificat de domicile à 300 f (pour la première fois dans l’histoire de notre commune) et d’un certificat de résidence à la même somme (total 600f avant de rétropédaler et le fixer à 400f), notre Maire revient à la charge de la manière la plus honteuse et radicale en demandant à l’officier d’état civil de ne plus signer de certificats de résidence. Pire, elle menace de le limoger purement et simplement sans aucune autre forme de procès », explique Mamadou NDOUR.
Pour en convaincre, le statisticien Econométre renseigne que depuis le vendredi 20 août 2021 il n’y a plus de certificats de résidence à la mairie. « Je me suis déplacé chez l’officier d’état civil et il m’a clairement signifié qu’il a reçu des instructions fermes de Mme le maire d’arrêter immédiatement et sans explications la délivrance des certificats de résidence », dit-il.
Pour Mamadou NDOUR et ses camarades, c’est un « acte désespéré d’un maire aux abois, complètement dépassée par la mobilisation de la jeunesse consciente qui aspire au changement et qui veut en finir démocratiquement avec cette équipe incompétente, très limitée, très arrogante au maigre bilan qui constitue son boulet ».
En outre, les protestataires qui dénoncent des « menaces et intimidations quotidiennes des membres de la commission d’inscription » interpellent les autorités administratives et la CENA. Annonçant une conférence de presse pour informer l’opinion, ils soutiennent qu’ils feront face.