Coronavirus : Parlons du «Khar Yallah» que l’Etat sénégalais veut nous imposer (T. Bocoum)

24 - Février - 2020

Maintenant que l’Etat sénégalais, à travers le Président de la République, a fini de nous faire comprendre que notre pays n’a pas les moyens de rapatrier 13 Sénégalais bien portants, résidant à Wuhan et menacés par le coronavirus, qu’il nous dise comment il compte protéger 16 millions de Sénégalais face à un virus qui est presque à nos portes.

Que devons-nous attendre d’un État qui ne semble nullement se préparer à certaines éventualités et qui a très tôt jeter l’éponge ?

L’Etat sénégalais ne peut pas continuer à faire semblant de vivre dans un autre monde. Un monde sans menace d’un virus qui évolue dangereusement.

Nous invitons les autorités sénégalaises dont le rôle est d’encadrer et de protéger nos compatriotes vivant à l’étranger, à communiquer avec nos compatriotes vivant en Italie et qui sont concernés par les mesures de mise en quarantaine de certaines villes.

Nous invitons l’Etat sénégalais à anticiper davantage sur l’évolution du coronavirus en renforçant la campagne de communication sur les mesures de prévention en direction des populations sénégalaises.

Que des mesures sanitaires de prévention efficaces soient prises à nos frontières.
Qu’une équipe de veille mobilisant l’ensemble des compétences du pays sur la question soit mise en place. Que l’ensemble des 78 districts sanitaires du Sénégal portent la sensibilisation en impliquant les acteurs communautaires.

Le terme « nous n’avons pas les moyens… » que le Président de la République avait maladroitement utilisé n’est certes pas une source de motivation pour les équipes en charge de ces questions mais l’Etat ne peut pas ne rien faire.

Nous ne pourrons pas accepter, dans cette affaire, que le nom du mythique quartier de Grand-Yoff soit étendu au Sénégal : « Khar Yallah ».

Thierno Bocoum

Président du mouvement AGIR

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

06 - Mars - 2024

PRÉSIDENTIELLE : LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LA DATE DU DIALOGUE ET MAINTIENT LES 19 CANDIDATS VALIDÉS

Ce serait finalement l’information du jour à la place du projet de loi d’amnistie. « Le Conseil déchire le consensus de Diamniadio », barre à sa Une...

06 - Mars - 2024

EXAMEN EN PROCÉDURE D’URGENCE DU PROJET DE LOI PORTANT AMNISTIE : LE «PARDON» DE MACKY AU DÉFI DE LA JUSTICE DES VICTIMES !

Le projet de loi n°05/2024 portant amnistie sera examiné aujourd’hui par l’Assemblée nationale. Proposée par le chef de l’Etat, pour « apaiser le...

06 - Mars - 2024

LA RÉPLIQUE SALÉE DES DÉPUTÉS DE L’EX-PASTEF AU PDS

Ce mardi, certaines ont rapporté que lors de l’examen du projet de loi sur l’amnistie en travaux de Commission, les députés membres de Pastef ont voté...

06 - Mars - 2024

Le FRAPP rejette fermement le projet de loi d’amnistie proposé par Macky Sall et appelle tous les députés à…

Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP) a lancé un message fort à l’endroit des députés, convoqués, ce...

06 - Mars - 2024

DE L’INAPPLICABILITE DE L’ARTICLE 36 ALINEA 2 DE LA CONSTITUTION DU SENEGAL AU CAS OU LE MANDAT DU PRESIDENT EN FONCTION PRENDRAIT FIN ALORS QUE SON SUCCESSEUR N’EST PAS ENCORE ELU (PAR KAAW SADIO CISSE)

Contrairement à sa tradition électorale, les élections présidentielles prévues le 25 février 2024 ont été reportées sine die par le...