DERNIÈRES MINUTES: KARIM WADE N’A PERDU SA NATIONALITÉ FRANÇAISE QU’HIER, 16 JANVIER 2024, SELON UN DÉCRET

17 - Janvier - 2024

Le Sénégal se prépare pour ses élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Selon les directives du Conseil constitutionnel sénégalais, les candidats devaient soumettre leurs dossiers complets avant le 26 décembre 2023. Ces dossiers devaient inclure, entre autres, une preuve de nationalité exclusivement sénégalaise. Cependant, un décret signé hier 16 janvier 2024 et publié ce mercredi sur le journal officiel français, et relayé par presseAfri.com, confirme la perte de la nationalité française de Karim Wade, un candidat à ces élections.

Le Conseil constitutionnel sénégalais a provisoirement validé la candidature de Karim Wade. Cette décision intervient malgré le fait que la perte officielle de sa nationalité française n’a été confirmée qu’après la date limite de dépôt des candidatures. Selon le Conseil, les dossiers de candidature ont été vérifiés en profondeur, y compris la question des doubles nationalités. 

Le contexte est complexe car Karim Wade avait déjà déposé sa candidature pour les élections de 2019, mais elle avait été invalidée non pour des raisons de double nationalité, mais en raison de problèmes juridiques liés à son éligibilité suite à une condamnation. Le 16 janvier 2024, Karim Wade a déclaré avoir soumis un document au Conseil constitutionnel sénégalais attestant de sa renonciation à la nationalité française.

Le décret attestant la perte de la nationalité française de Karim Wade a été signé par Gabriel Attal, Premier ministre français nommé la semaine précédente par Emmanuel Macron. La publication rapide de ce décret soulève des questions, étant donné que la renonciation à la nationalité française est généralement un processus long et complexe.

Plusieurs interrogations demeurent quant à la base sur laquelle le Conseil constitutionnel a validé la candidature de Karim Wade et si son dossier était complet au moment du dépôt. Ces questions, qui dépassent le cadre d’une simple candidature, nécessitent des réponses claires de la part des autorités concernées.

Voici le décret:

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

15 - Mars - 2025

LA LIBERTE D’EXPRESSION BAILLONNEE ? (PAR IBRAHIMA THIAM)

Depuis l’annonce de la sortie de mon dernier ouvrage « Diomaye – Sonko, les frères siamois » et la publication dans la presse de quelques bonnes feuilles je suis...

14 - Mars - 2025

LOI D’AMNISTIE : LE SANG DES VICTIMES DU REGIME DE MACKY SALL NE DOIT JAMAIS ÊTRE OUBLIE !

L'initiative parlementaire visant à réinterpréter partiellement la loi d’amnistie constitue un tournant crucial pour le Sénégal. Face aux graves violations...

14 - Mars - 2025

L'IMPORTANCE DE NE PAS REVISITER LA LOI D'AMNISTIE DE MARS 2024 : UNE DECISION IMPORTANTE DU PRESIDENT SALL POUR LA STABILITE DU SENEGAL (PAR AMADOU DIALLO)

Le décret n°2024-683, de mars 2024, marquait une étape décisive dans la gestion des tensions sociales et politiques qui avaient secoué le pays au cours des...

13 - Mars - 2025

Yassine Fall va revenir encore devant les députés, avec trois projets de loi

La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, se présentera à l’Assemblée nationale, ce vendredi à...

13 - Mars - 2025

Capitaine Touré dézingue Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie : « Une position incohérente et hypocrite »

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar...