DES MACHETTES POUR DÉFENDRE UN TROISIÈME MANDAT DE MACKY : ALIOU DEMBOUROU SOW PERSISTE ET S'EXPLIQUE

12 - Octobre - 2020

Alors que le mouvement Frapp dépose ce matin une plainte contre lui pour appel au crime de masse, le député Aliou Dembourou Sow ne regrette rien. Au contraire, dans les colonnes de "L'Obs" il a assumé ses propos polémiques non sans fournir des explications tirées par les cheveux : "On ne peut pas juger mes propos, si on est pas du Fouta ou du Ferlo. Depuis que le Président Macky Sall a créé l’Alliance pour la République, nous avons l’habitude, dans le Ferlo, d’utiliser le mot arme pour désigner la carte électeur. Parfois nous utilisons les mots bâton , coupe-coupe, ou même balle. C’est un effet de langage", dit-il. Non sans ajouter : " Tous ces gens qui s’agitent à gauche et à droite feraient mieux d’aller demander aux politiciens du Fouta l’exacte traduction de mes propos. Et pourtant ceux qui s’indignent de mes propos font pire dans leurs déclarations. On entend tous les jours, des gens dire qu’ils allaient au palais déloger le Président parce qu’il n’aurait pas droit à un troisième mandat".
Pour Thierno Bocoum, "la déclaration du député Aliou Dembourou Sow est inacceptable dans une République garante des droits de l’homme et de l’état de droit. Un État responsable et respectueux ne saurait demeurer silencieux. Appeler à l’utilisation de machettes pour défendre le troisième mandat relève d’une insouciance, d’une folie, d’une irresponsabilité inouïe et d’une posture inacceptable que nous condamnons fortement".

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : ME ABDOULAYE TINE REJOINT LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT

Suite à des discussions suivies d’une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, il s’est dégagé une forte convergence de vues sur les enjeux politiques,...

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE: L'APPEL D'AMADOU SYLLA, PRESIDENT DE SOS CASAMANCE, AUX CANDIDATS

« Je trouve que c’est de la discrimination. » Propos du président de l’association SOS Casamance sur l’article 28 de la Constitution qui exige que tout...

13 - Mars - 2024

PLAIDOYER POUR LA PROTECTION DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR JEAN TOUDIE GBOHOU – THIERNO MADJOU BAH)

Ces prochaines lignes sur la crise institutionnelle et démocratique au Sénégal, osons le mot, n'ont aucune prétention à l'analyse politique, encore moins...

13 - Mars - 2024

SENEGAL, LES ELECTIONS D’UNE REPUBLIQUE A REBATIR (PAR OSWALD SARR)

Enfin, on entre dans le tunnel pour espérer voir son bout : que les Sénégalais puissent voter le 24 mars 2024. Mais les rumeurs les plus folles courent pourvu qu’elles...

12 - Mars - 2024

Macky Sall lâche Amadou Ba pour Boune Abdallah Dione, selon les Echos

Exit Amadou Ba ? Les Échos du jour fait part de «tractations intenses» au sein de Benno Bokk Yakaar (coalition au pouvoir) pour changer de candidat à quelques jours de la...