Dialogue national : des opposants comptent claquer la porte face à l’impossibilité de trouver un consensus

12 - Mars - 2020

La majeure partie des opposants présents au dialogue national ne voit plus l’intérêt d’y rester, face à l’impossibilité de trouver un consensus sur les questions importantes. C’est le cas de Mamadou Dieng, leader du Mouvement Arc-en-ciel et même du pole de l’opposition.

« Moi, je n’ai pas envie de perdre du temps. Et je ne souhaite pas paraitre comme un quémandeur de consensus face à l’intransigeance de la majorité. Nous devons faire un procès verbal de carence et arrêter les frais. Ça n’avance pas après 9 mois de dialogue », a soutenu M. Dieng, dans Les Echos.

« Nous sommes divisés, la majorité du pole de l’opposition veut un arrêt du dialogue qui est actuellement dans l’impasse. Il y a des gens qui pensent qu’on est en train de perdre du temps. Et ils représentent la majorité de l’opposition (qui est présente au dialogue) », a-t-il ajouté, précisant que même des membres de la majorité reconnaissent qu’il y a des blocages.

Les blocages se situent au niveau de l’organisation des élections, l’arrêté Ousmane Ngom, l’article 80 et les cas Khalifa Sall, Karim Wade.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Mars - 2024

Compositions le lendemain de la Présidentielle : les étudiants disent niet

Selon les étudiants de l’Université de Thiès, il est hors de question de composer au lendemain de l’élection présidentielle fixée au 24 mars....

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE : ME ABDOULAYE TINE REJOINT LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT

Suite à des discussions suivies d’une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, il s’est dégagé une forte convergence de vues sur les enjeux politiques,...

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE: L'APPEL D'AMADOU SYLLA, PRESIDENT DE SOS CASAMANCE, AUX CANDIDATS

« Je trouve que c’est de la discrimination. » Propos du président de l’association SOS Casamance sur l’article 28 de la Constitution qui exige que tout...

13 - Mars - 2024

PLAIDOYER POUR LA PROTECTION DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR JEAN TOUDIE GBOHOU – THIERNO MADJOU BAH)

Ces prochaines lignes sur la crise institutionnelle et démocratique au Sénégal, osons le mot, n'ont aucune prétention à l'analyse politique, encore moins...

13 - Mars - 2024

SENEGAL, LES ELECTIONS D’UNE REPUBLIQUE A REBATIR (PAR OSWALD SARR)

Enfin, on entre dans le tunnel pour espérer voir son bout : que les Sénégalais puissent voter le 24 mars 2024. Mais les rumeurs les plus folles courent pourvu qu’elles...