DIALOGUE NATIONAL : FAMARA IBRAHIMA SAGNA REPOND AUX CRITIQUES

09 - Janvier - 2020

« Le Président de la République, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, a créé un Comité de Pilotage du Dialogue national en accord avec les acteurs de la vie politique et sociale du pays. J’ai été sollicité par le Président de la République et ces acteurs politiques pour prendre la présidence de ce comité, ce que j’ai accepté avec honneur et fierté. En effet, le décret portant création du Comité de Pilotage du Dialogue national a prévu cinq (5) commissions dont une commission politique. J’ai suggéré au Président de la République d’élargir le nombre de commissions de cinq (5) à huit (8) de manière à pouvoir assurer la participation du plus grand nombre d’acteurs possibles au débat ouvert. Après sept mois de réglages, il a été possible d’installer officiellement le Comité de Pilotage le 26 décembre dernier », a réagi Monsieur Famara Ibrahima Sagna dans les colonnes du journal Le Témoin, pour répondre à ses détracteurs sur les relations entre le Comité de Pilotage du Dialogue national et la commission politique du Dialogue national.
Le président du comité de Pilotage du dialogue national poursuit: «Le 14 janvier 2020, le Comité tiendra sa première réunion pour adopter son agenda de travail, constituer effectivement les huit (8) commissions officiellement autorisées par le Président de la République et entamer ses travaux pour une durée de trois (3) mois. Il convient de noter à ce stade que le Président de la Ré- publique et moi n’avons jamais évoqué la réduction à zéro de la commission politique actuelle par son intégration dans le décret du Président de la République portant organisation du Comité de Pilotage, encore moins de son indépendance ou de son autonomie par rapport au Comité de Pilotage.»

Avant de terminer: «Tous ceux qui m’ont interrogé sur le sujet des rapports fonctionnels entre les deux commissions se sont entendus répondre invariablement que cette question relevait de la compétence exclusive du chef de l’Etat et que, s’ils avaient des préoccupations quelconques à l’esprit, qu’ils veuillent bien prendre l’attache du Président de la République. Certaines élucubrations ou opinions lues dans la presse concernant des rapports difficiles entre le Comité de Pilotage et le Commission politique présidée par le Général Niang relèvent de fantasmes véhiculés par des gens qui ne peuvent en aucun cas démobiliser ma détermination à servir mon pays et la République. Je répète que le fait de maintenir la commission politique actuelle, indépendante, ou autonome, de la commission politique prévue par le nouveau décret relève de la seule autorité du Président de la République et des acteurs de la vie politique et sociale qui m’ont convaincu d’accepter mes tâches actuelles ».

Cheikh Ndoye

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

14 - Septembre - 2020

ABDOUL MBAYE : « LE SENEGAL A EU DEUX MACKY SALL »

L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye charge le président de la République. Dans une interview accordée à Sud quotidien, il dit ne plus reconnaître Macky...

14 - Septembre - 2020

SENEGAL : Vers un Gouvernement élargi

Une folle rumeur de remaniement circule dans les chaumière depuis quelques temps. Mais le chef de l’Etat qui veut sans doute avoir une maîtrise sur son agenda, déroute...

14 - Septembre - 2020

LE « VAMPIRISME FONCIER » SUR LE LOTISSEMENT LITIGIEUX DANS LA COMMUNE DE NIAGUIS À ZIGUINCHOR

Le litige foncier né suite au lotissement dans les villages de Boucotte Mancagne et de Baraf n’en finit pas de révéler des secrets. Ce dont il est aujourd’hui...

14 - Septembre - 2020

Moustapha Diakhaté: « Macky Sall doit être poursuivi »

Moustapha Diakhaté tire sur tout ce qui bouge. L’ancien ministe de cabinet du président Macky Sall a accordé un entretien à nos confrères du journal Le...

14 - Septembre - 2020

Macky Sall parle de gouvernement élargi et de retour du poste de PM

«Le président de la République n’a pas donné de noms, ni parler de gouvernement, mais il a bien parlé de partage de responsabilités dans la gestion...