DIALOGUE POLITIQUE : ABSENCE DE CONSENSUS ENTRE ACTEURS

18 - Septembre - 2019

La 25ème session de la commission cellulaire du dialogue politique tenue hier, mardi 17 septembre, n’a pas permis aux différents pôles présents à ces discussions de trouver un consensus sur le mode d’élection des adjoints aux maires, ainsi que les Vice-présidents. En effet, si le vote des maires et des présidents de conseils départementaux au suffrage universel direct a trouvé l’assentiment de l’ensemble des pôles et autres acteurs autour de la table du dialogue politique, tel n’a pas été le cas pour la question évoquée ci-dessus. Joint par la rédaction, après la session d’hier, mardi 17 septembre, le coordonnateur du pôle de la majorité présidentielle, Benoit Sambou explique que les acteurs ne se sont pas accordés sur cette question «parce que l’opposition et la majorité sont d’accord sur le statuquo, mais les non-alignés voulaient que les adjoints soient élus dans les mêmes conditions que le maire».

Des propos confirmés par le coordonnateur du pôle des non-alignés, Déthié Faye qui n’a pas manqué de donner les avantages de leur proposition, tout comme les inconvénients de celle de l’opposition et de la majorité. Il trouve, en fait, que le privilège du suffrage universel direct pour les adjoints aux maires et vice-présidents de conseils départementaux «c’est que les manœuvres et manipulations qu’on a toujours décriées seront définitivement éradiquées».

Mieux, il dira que cela permettra d’aller à ces élections «sans cachotteries, tant à l’intérieur des organisations qu’au niveau des électeurs», d’autant plus que le vote des électeurs ne sera pas détourné. En plus, Déthié Faye d’indiquer que ce mode d’élection évitera, si demain le maire est empêché définitivement, d’organiser encore des élections partielles. Ce qui rame à contre-courant de la proposition de la majorité et de l’opposition qui prévoient, en cas d’empêchement définitif du maire, d’organiser dans un délai de 6 mois au maximum, d’autres élections partielles. «Nous pensons que ça va être très long. Non seulement ça ne règle pas le problème de détournement des votes, mais ensuite ça va installer le pays dans un cycle infernal d’élections locales», trouve-t-il comme inconvénients. Pour autant, ladite question ne semble pas être définitivement coupée car, de l’avis de Benoit Sambou, «le président de séance n’a pas complétement fermé les portes de manière à ce qu’on revienne plus tard sur la question».

avec sud quotidien 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

25 - Juillet - 2024

POUR LE TRIOMPHE DU REALISME POLITIQUE : LE PS, RENOUVEAU FORCE ! (PAR OSWALD SARR BOBO BA)

Le Parti Socialiste (PS) sénégalais parti fondateur de la Nation, a traversé, depuis sa cession du pouvoir, des décennies de transformations, de luttes et de...

24 - Juillet - 2024

Mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Le groupe de travail va déposer ses conclusions, mercredi

Le groupe de travail mis en place pour réactualiser le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale va déposer ses conclusions, mercredi, sur la table du...

24 - Juillet - 2024

Le président Bassirou Diomaye Faye va assister à l’ouverture officielle des JO Paris 2024

Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est attendu mercredi à Paris où il prendra part à la cérémonie officielle des Jeux olympiques 2024,...

24 - Juillet - 2024

RUPTURE OU L’ART DE GRUGER LES ÉLECTEURS (PAR BEN YAHYA SY)

Le vainqueur de la présidentielle du 24 mars 2024 a effectué 100 jours au pouvoir. C’est pour nous, l’occasion d’analyser les actes posés depuis lors avec la...

24 - Juillet - 2024

Qui est Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon ?

La gauche a un nom pour Matignon. Plus de deux semaines ont été nécessaires au Nouveau Front populaire pour tomber d'accord sur un potentiel Premier ministre issu de ses...