DIALOGUE POLITIQUE : LE GÉNÉRAL NIANG INSTALLÉ À LA TÊTE DE LA COMMISSION CELLULAIRE

31 - Mai - 2019

Le général Mamadou Niang a été officiellement installé, ce vendredi, à la tête de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux du cadre de concertation sur le processus électoral.

M. Niang a été installé au cours d’une cérémonie organisée vendredi à la Direction générale des élections (DGE), en présence du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a constaté l’APS.

Les différentes parties prenantes à savoir la majorité présidentielle, l’oppositions et la société civile, ont pris part à la rencontre.

Le général Mamadou Niang, ancien ministre de l’Intérieur, sera assisté du professeur Boubacar Kanté, ancien vice-président du conseil constitutionnel, du professeur Alioune Sall, agrégé en droit, juge à la cour de justice de la CEDEAO à Abuja au Nigeria et Abdou Mazide Ndiaye, membre de la société civile.

Selon le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, ils ont "tous été acceptés à l’unanimité par les différents acteurs politiques concernés".

"On les a installés maintenant. Ils doivent passer au travail avec les différents politiques pendant un certain temps. Et j’espère que très rapidement on aboutira à des consensus forts", a soutenu Aly Ngouille Ndiaye.

Le général Mamadou Niang a parlé d’une "lourde responsabilité" qu’endossent les membres de cette commission cellulaire.

"Nous endossons donc une lourde responsabilité avec humilité certes (…) mais également avec une détermination adossée à nos valeurs sociétales, à notre droit fondamental et à toutes les règles de conduite qui en découlent", a t-il déclaré.

Selon lui, il est tout à fait normal dans une démocratie que le jeu partisan éclose. "Mais à aucun moment il ne doit prendre le dessus sur notre salut à tous", a rappelé, le général Niang, ancien ministre de l’Intérieur.

"Nous sommes des facilitateurs. C’est vous qui discuterez et trouverez les meilleures solutions et nous prendrons acte", a-t-il déclaré à l’endroit de l’assistance.

"Si on peut vous aider à vous rapprocher les positions (…), on le fera bien sûr avec toute la responsabilité qu’il faut", a-t-il ajouté, espérant à terme "trouver le consensus nécessaire, permettant de faire le prochain bond".

A l’en croire, "demain sera lumineux et rayonnant pour le Sénégal si nous restons unis et solidaires".

Le président de la République, Macky Sall, a procédé mardi à l’ouverture du dialogue national en présence de plusieurs personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile. L’ancien ministre Famara Ibrahima Sagna a été choisi, sur la base d’un consensus, pour piloter ces concertations.

La majorité, l’opposition, les non-alignés, la société civile, les syndicats de travailleurs, les groupements patronaux, les organisations socioprofessionnelles et citoyennes, les autorités religieuses et coutumières seront représentés dans un comité préparatoire.

Chaque partie aura 5 représentants (dans le comité préparatoire), sauf les chefs coutumiers et les religieux qui en auront 3. Les pouvoirs publics auront également des représentants pour apporter des éclairages.

APS

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