DISPOSITIONS DES ARTICLES 29 ET 30 DU NOUVEAU CODE ÉLECTORAL : « ÇA N’ENVISAGE RIEN DE BON », ESTIME SERIGNE CHEIKH BARA DOLLY MBACKE
‘’Ce que nous tirons de ce code électoral, c’est que ça n’envisage rien de bon car il n’est pas en phase avec la Constitution. Mieux, les articles 29 et 30 violent les réalités de ce pays. Seul le juge est capable d’ôter à un citoyen ses droits civils et politiques, mais pas nous législateurs. La preuve, la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 de l’article 25 du pacte international relatif aux droits civils et politiques dit que tout citoyen a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques, de voter et d’être élu au cours d’élections périodiques'', a réagi le député libéral Serigne Cheikh Bara Dolly Mbacké, preuve de sa farouche opposition à la modification du code électoral en ces articles 29 et 30. Comme pour illustrer son propos, il cite notamment cette disposition qui indique que "toute personne condamnée au préalable pour crime ou une peine avec ou sans sursis supérieure à un mois perd ses droits civiques et politiques."
Cheikh Bara a aussi accusé les tenants du pouvoir de vouloir installer une dictature au Sénégal.
Lamine SOW