Dossier Ressources naturelles : Inondations, Monsieur le Président, personne ne vous demande d’arrêter le ciel (Par MLD)

23 - Septembre - 2020

Le ciel est une ressource naturelle, de la plus grande utilité et de la plus grande beauté. Pas question de l’arrêter ni de le détériorer en abîmant la couche d’ozone. La pluie quand à elle, est vitale pour le cycle de l’eau indispensable à la vie. Alors de quoi parle t-on ?

Pardi, de l’évacuation des eaux de pluie et des eaux usées dont les technologies sont disponibles et à notre portée. Cette affaire de Keur Massar prouve trois choses :

Une. Macky Sall, grisé par le pouvoir, n’a aucune empathie pour ses concitoyens. Il a préféré voyager et pantoufler dix jours avant de se rendre sur les lieux en tenue de ville. Il nous méprise.

Deux. Sa démarche est toujours de la ruse politicienne. Aux populations sinistrées des parcelles assainies de Keur Massar qui ont besoin en urgence d’électropompes puissantes pour chercher à évacuer les eaux stagnantes, il leur promet, je suppose, 5 maires et un Président de Conseil départemental, comme il aime le chiffre 5. Il montre ainsi à quel point il considère les participants au dialogue national qui réfléchissent sur la décentralisation. Il s’est rallié au « cash transfer» pour espérer redorer le blason de Mansour Faye, le responsable en chef de ce qui est arrivé, la distribution de riz covid l’a démasqué.

Trois. Faut-il le rappeler, les autorisations de lotir et de construire sont du ressort de l’Exécutif pour être précis pour les prédateurs de l’APR grisés par des années d’outre atlantique et qui ont perdu toute lucidité pour réfléchir encore moins représenter dignement le Sénégal. Quand Macky Sall demande l’arrêt de lotir les zones non edificandi, il ne s’adresse certainement pas aux sinistrés de la banlieue, lui qui connaît bien la zone de captage.

Voyez- vous, M le Président, nous ne vous demandons pas d’arrêter le ciel, nous vous demandons simplement de respecter la loi et de la faire respecter sous la contrainte de la morale républicaine et conformément à votre deuxième et dernière prestation de serment devant le Conseil Constitutionnel, en attendant de tirer au clair les dépenses publiques en matière d’assainissement.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

08 - Décembre - 2023

VISITE DU PM A PARIS: BIRAHIM CAMARA, "PORTE-PAROLE" DE LA DIASPORA

Les Sénégalais de France attendent plus et mieux du premier ministre et candidat Amadou Ba que son probable futur prédécesseur. Son discours programmatique doit...

08 - Décembre - 2023

Processus électoral : Le vice-président de la LSDH relève des manquements sur le parrainage optionnel

La Direction générale des élections (DGE) a initié, ce jeudi, à travers un atelier, la Société civile au dépôt de dossiers de...

08 - Décembre - 2023

MEETING D’AMADOU A PARIS : LA PREMIERE GRANDE MALADRESSE !

C’est sans doute la première maladresse en direction du meeting du Premier ministre- candidat tiendra le samedi 9 décembre, à Asnières. Le Secrétaire...

08 - Décembre - 2023

PRESIDENTIELLE : « LA FRANCE, POINT DE DÉPART TRIOMPHALE D’AMADOU BA

« La France doit être le point de départ de la marche triomphale de Monsieur Amadou BA en direction du 25 février 2024 comme elle l’a été en 2012 avec...

08 - Décembre - 2023

Guinée-Bissau: Les dessous de la tension entre le président Embalo et son opposition

Le Président Bissau-Guinéen, Umaro Sissoco Embaló a dissout l'Assemblée nationale populaire, la semaine dernière, par décret présidentiel. Il a...