Dossier Ressources naturelles : La gouvernance des ressources naturelles exige des institutions légitimes et un leadership responsable

21 - Mai - 2019

Ce titre est un résultat de la science économique si on veut éviter le syndrome hollandais et la malédiction des matières premières. Peut-on dire que le Sénégal prend cette direction ? Les institutions Assemblée Nationale et Conseil constitutionnel se sont ridiculisés avec le parrainage et le coup de force de Macky Sall ; Macky Sall est le chef de deux institutions, Président de la République et Gouvernement. Quant à la responsabilité, prenons le cas de Aly Ngouille Ndiaye. Voilà un dirigeant de l’APR qui n ‘hésite pas à :

- se substituer à l’agent judiciaire de l’Etat pour signer la convention Etat Arcelor Mittal ;

- rédiger un faux décret de présentation à son Premier Ministre dans l’affaire de Petrotim ;

- défendre un code minier anti constitutionnel dans lequel les ressources minières appartiennent à l’Etat alors que la constitution dit qu’elles appartiennent au peuple.

- Organiser un coup de force électoral en autorisant le vote sans être inscrit sur les listes électorales à la présidentielle de février 2019. Il reste le coup d’Etat des élections locales à venir.

Voilà le bilan institutionnel de Macky Sall et de BBY. Le Sénégal est mal parti pour reprendre à ma façon René Dumont. Tekki ne saurait se faire le complice de ce complot contre la démocratie même avec les sucettes d’une adaptation du parrainage, du statut du chef de l’opposition surtout après une élection rejetée par l’opposition, sans oublier des postes de DG et le retour programmé du Sénat.

Dossier nouveau : Quand la gouvernance de la sécurité de BBY installe la peur chez les femmes

Le constat est là : l’insécurité est grandissante au Sénégal, que ce soit après les matchs de navétanes ou de lutte, sur nos routes, les fleuves et dans nos chaumières. Le plus intolérable sans doute est le meurtre de jeunes femmes, notamment Fatoumata Makhtar Ndiaye de Pikine et Bineta Camara de Tambacounda que Tekki connaissait bien.

Il n’est pas besoin de concertation pour en saisir les raisons : affaissement continu des nos institutions et de la justice avec l’impunité des gens de l’APR/BBY ; chômage et pauvreté endémiques dans ce pays face à l’arrogance des nouveaux riches de la galaxie Faye Sall.

J’ai déjà posé des questions au gouvernement sur la sécurité de nos routes et les enfants abandonnés notamment à Sandaga. Rien n’y fait. La sécurité des Sénégalais n’est pas la priorité de Macky Sall qui a chargé Aly Ngouille de s’en occuper avec l’organisation des élections. Pour ce dernier, sa mission se réduit à faire gagner son mentor à tout prix et à casser de l’opposant. Résultat des courses, l’insécurité augmente au même rythme que la propagande d’inspiration nazie de l’APR. Les femmes qui votent pour Macky Sall par manque d’information citoyenne sont les premières victimes.

Il faut un leader responsable pour la gouvernance de la sécurité du Sénégal : Aly Ngouille doit partir.

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.

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