Economie : Comment Ibrahima Touré a arrangé le "mariage" entre la CGPME et la DPME
Le 18 octobre dernier, la CGPME (Confédération Générale du Patronat des Petites et Moyennes Entreprises) et la DPME (Direction des Petites et Moyennes Entreprises) du Sénégal ont signé une convention de partenariat, au salon Planète PME, à Paris. La signature de cette convention suscite beaucoup d’espoir côté sénégalais, car des investisseurs français pourraient se bousculer aux portes de notre pays.
Comment en est-on arrivé là ? « Tout s'est fait très facilement parce que je travaille déjà avec la CGPME depuis des années. Souhaitant faire quelque chose pour mon pays, j’ai approché le directeur des PME du Sénégal, Papa Mademba Ndao, par le biais d'un grand frère, Mamadou Bocoum, lequel a facilité la mise en relation. Et dès que j'ai sollicité M. Papa Mademba Ndao, il n'a pas hésité à aller dans ce sens. La CGPME aussi a vu l'intérêt de se tourner vers le Sénégal pour des opportunités d’affaires», a expliqué Ibrahima Touré, principal artisan de la signature de la convention.
Quel sera son prochain projet ? « C'est tenter de pénétrer les marchés nord-américain et brésilien. Nous y avons des contacts très avancés. Je compte bénéficier du soutien des autorités sénégalaises pour pouvoir faire quelque chose surtout avec le Brésil, qui a d'énormes potentialités économiques », a répondu Ibrahima Touré.
Quelle est la nature du soutien que vous sollicitez? « C'est avoir les moyens de me déplacer facilement pour continuer à convaincre des investisseurs étrangers d'aller investir au Sénégal pour que les jeunes de mon pays puissent trouver du travail. Ce qui sera un très grand honneur pour moi», a dit M. Touré.
Moussa Camara