ECONOMIE:LE TAUX DE CROISSANCE DU PIB PROJETE A 5, 2 % EN 2021

11 - Novembre - 2020

Selon le rapport économique et financier annexé à la Loi de Finance Initiale 2021, le taux de croissance du Pib réel du Sénégal est projeté à 5, 2% en 2021 contre une croissance négative de 0.7 % en 2020. Cette croissance serait à la fois tirée par les secteurs primaire (+4,7%), secondaire (+5,5%) et tertiaire (+4,8%).

Le taux de croissance du Pib réel du Sénégal est projeté à 5, 2% en 2021 contre une croissance négative de 0.7 % en 2020, indique le rapport économique et financier annexé à la loi de finance initiale 2021 consulté par l’Aps. « Globalement, le taux de croissance du PIB réel est projeté à 5,2% en 2021 contre -0,7% en 2020, soit un gain de 5,9 points de pourcentage. Cette croissance serait à la fois tirée par les secteurs primaire (+4,7%), secondaire (+5,5%) et tertiaire (+4,8%) », rapporte le document. Dans le secteur primaire, il est attendu une hausse de 4,7% en 2021 contre 5,1% en 2020. Il est tiré, d’après le document essentiellement par les sous-secteurs de l’agriculture, de la pêche et dans une moindre mesure le sous-secteur de l’élevage.

Dans le domaine agricole, la croissance de l’agriculture et des activités annexes est projetée à 5,1% en 2021 contre 6,0% en 2020. Concernant le sous-secteur de l’élevage, il est attendu en 2021 une hausse de 2,9% contre 0,8% il y a un an. Cette activité devrait se redynamiser à la suite des difficultés liées aux mesures de fermeture des frontières. Pour ce qui est du sous-secteur de la pêche, le document signale qu’il resterait dynamique avec une hausse de 6,3% en 2021 après la forte croissance prévue en 2020 (+11,9%).

Concernant le secteur secondaire, il est attendu une hausse de 5,5% en 2021 contre un repli de 1,1% en 2020, soit une contribution de 1,3 point de pourcentage à la croissance du PIB réel. Dans le domaine du sous-secteur extractif, l’activité est projetée en hausse de 5,8% contre un repli de 11,4% attendu en 2020.

La fabrication des produits alimentaires ressortirait elle en hausse de 5,2% après le repli estimé en 2020 (-5,0%). Une progression de 8,2% en 2021 est attendue concernant les sous-secteurs de la fabrication de riz décortiqué et farines. La transformation des poissons devrait se renforcer en 2021 avec une hausse attendue de 5,8% à la faveur d’une bonne reprise de l’activité de pêche.

Le rapport souligne que dans un contexte de faible hausse des cours du baril de pétrole, une hausse de 3% est attendue dans le domaine du raffinage du pétrole. Concernant la fabrication de produits chimiques de base, l’activité se consoliderait avec une croissance attendue à 8,4% en 2021.

En 2021, il est prévu d’après le rapport une hausse de 7,1% pour le sous-secteur ‘’électricité et gaz’’ contre 9,1% en 2019. Selon les prévisions, le sous-secteur de la construction connaîtra une hausse de 8,3% en 2021 contre une augmentation attendue en 2020 de 6,6%. Quant au secteur tertiaire, il progresserait de 4,8% en 2021 contre une prévision de -2,8% en 2020, soit une contribution estimée à 2,2 points de pourcentage à la croissance du PIB.

En 2021, les activités commerciales pourraient connaitre une hausse de 6,3% sous l’effet du raffermissement de la demande, ’’dans un environnement marqué par un regain de la quasi-totalité des activités économiques’’.

sud quotidien

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

23 - Juin - 2022

DEVELOPPEMENT : LE MAIRE DE KEDOUGOU, OUSMANE SYLLA, TEND LA MAIN AUX RESSORTISSANTS DE KEDOUGOU EN FRANCE

Le développement de la commune de Kédougou, voire de toute la région, se fera avec les fils de Kédougou. C’est la conviction du nouveau maire de la commune,...

10 - Juin - 2022

DES ACTEURS DE LA FILIÈRE MAÏS S’ENGAGENT POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Le Collège national des producteurs de maïs du Sénégal (CNPMS) ambitionne de faire passer de 600.000 tonnes actuellement à 1.000.000 la production nationale de...

05 - Juin - 2022

Sophie Gladima, ministre du pétrole et des mines : « Le Super aurait coûté 1182 Fcfa à la pompe sans la subvention de l’État »

Les « Gorgorlu » devaient débourser 1182 francs CFA pour se procurer le Super à la pompe n’eut été la subvention accordée par...

25 - Mai - 2022

AMADOU HOTT PRÉCONISE UN "FORT PLAIDOYER" POUR UNE RÉALLOCATION DE LA BAD

Il faut un fort plaidoyer pour convaincre beaucoup de pays à mettre une partie de leurs réserves pour la réallocation de la Banque africaine de développement et lui...

24 - Mai - 2022

Hausse des cours mondiaux du blé: les meuniers du Sénégal acculent l'Etat

Les acteurs de la filière et les consommateurs sur la situation résultant des cours mondiaux du blé. En conférence de presse lundi, l’Association des meuniers...