ÉDUCATION SEXUELLE : SANS UNE FORTE MOBILISATION , L’ÉLÈVE SÉNÉGALAIS AUSSI CHOISIRA DE DEVENIR HOMME OU FEMME

30 - Décembre - 2020

Le ministre de l’Education nationale a formellement démenti l’information selon laquelle, l’UNESCO veut tordre le bras au Sénégal pour introduire l’éducation sexuelle dans les programmes. Mais peut-on arrêter la mer avec ses bras, est-on tenté de demander ? La question fait sens puisque le lobby LGBT a plusieurs cordes à son arc. Les Français ne diront pas le contraire. En 2011, le ministère de l’Education nationale avait autorisé l’introduction d’un module en SVT sur la question du genre et de l'orientation sexuelle, intitulé «Devenir homme ou femme». Le nouveau module devait d’abord être enseigné aux élèves de Première ES et L. En clair, il s’agit de faire comprendre aux apprenants « que si l'on naît homme ou femme, l'orientation sexuelle des individus peut varier au cours de la vie, et que si la majorité des personnes sont héterosexuelles, une partie de la population est homosexuelle ou bi », rapportait Libération.
Une partie de la population française était vent debout contre cette approche venue des Etats-Unis et qui, vraisemblablement, se veut universaliste. De l’enseignement catholique en passant par des associations familiales ou encore des politiques, tous s’étaient mobilisés. Dans la foulée de cette mobilisation l'Association Familles de France avait adressé un texte au Président français Sarkozy, en 2011: «Vous connaissez parfaitement la théorie du genre. Cette idée philosophique, contestable s'il en est, nous revient des milieux féministes d'outre Atlantique». «Les familles ont parfaitement compris les objectifs des concepteurs : orienter les jeunes vers des expériences sexuelles diverses, considérant que le sexe social est plus important que le sexe biologique», lit-on dans le document .
Malgré l’opposition frontale d’un pan important de la société, l’éducation sexuelle est entrée par la grande porte à l’école, de l’élémentaire au lycée. Mais c’est au lycée qu’on enseigne l’orientation sexuelle. Son objectif est de développer "trois champs de connaissances et de compétences", à savoir "biologique", "psycho affectif" et "social", selon une infographie publiée sur le site Eduscol :

4EE7303D-C312-49D4-BAB5-CEB6EFB3F4C4.png

Face à la volonté des lobbyistes du LGBT, on peut formuler l’hypothèse que sans une forte mobilisation des Sénégalais, chaque élève, un jour, sera appelé à faire ce choix contraire à nos valeurs: devenir homme ou femme.
Cheikh Sidou SYLLA

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

18 - Juin - 2020

Enseignement Supérieur : le ministre Cheikh Oumar Hann fixe les dates de reprise

En marge de sa visite à l'Université du Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Cheikh Oumar...

18 - Juin - 2020

REPRISE DES COURS : MAMADOU TALLA PROPOSE LA DATE DU 25 JUIN

Le ministre de l’Education nationale a proposé mercredi en Conseil des ministres, la date du 25 juin pour la reprise des cours pour les élèves en classe d’examen....

18 - Juin - 2020

CHRONIQUE EDUCATION ET FORMATION: MA CONVICTION SUR LA REPRISE DES COURS (PAR CHEIKH SIDOU SYLLA)

Après un décrochage de quatre mois, beaucoup d'élèves ne pourront pas, en seulement quelques mois de cours, se mettre à niveau, acquérir de nouvelles...

13 - Juin - 2020

L’Unesco met un million de dollars pour atténuer l’impact de Covid-19 sur l’Éducation au Sénégal

Le système des Nations Unies au Sénégal, par le biais de l’ UNESCO, a mis en place un projet d’un million de dollars USD, soit 576 millions 579 mille 550 de francs...

13 - Juin - 2020

Le ministère de l’Education nationale et les syndicalistes travaillent sur un scénario très rapide de reprise des cours

Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla a reçu vendredi les syndicalistes du G7 pour recueillir leur avis sur une date de la reprise des cours, après une...