Extrait de force de sa voiture : Ousmane Sonko annonce des plaintes contre le ministre de l’intérieur et la Police nationale

17 - Février - 2023

La vidéo de la honte a fait le tour du monde et suscite toutes sortes d'indignations. Celle-ci montre des éléments du Gign et de la Bip casser une vitre du véhicule de Ousmane Sonko pour l’extraire de force, alors qu’il rentrait chez lui après le renvoi du procès en diffamation contre le ministre Mame Mbaye Niang. « Un acte de banditisme », clame le  leader de Pastef qu'il dit ne point laisser impuni. Dans une déclaration en live sur sa page facebook, hier soir, le maire de Ziguinchor s’est d’abord offusqué de l’attitude des forces de défense et de sécurité avant d’annoncer des plaintes contre les donneurs d’ordre qui sont à l’origine de ces incidents. 

« Les forces de défense et de sécurité ont exercé une violence inédite, inouïe et gratuite contre ma personne et ma voiture. Le monde entier a vu des forces de l’ordre casser la vitre de ma voiture, forcer les serrures pour m’extraire de force et me conduire chez moi à bord d’un de leur fourgon blindé. Une attitude que rien ne justifie. Avec tout le dispositif qu’ils avaient, ils pouvaient escorter notre cortège sans grabuges », dénonce-t-il. Et de souligner que: « ces actes de banditisme ne seront pas impunis ».

« Dès demain (aujourd'hui, vendredi, Ndlr) nos avocats déposeront des plaintes contre tous les acteurs qui sont mêlés à ces exactions qu’on a subies hier à commencer par le ministre de l’intérieur, les généraux et chefs de la police qui sont les donneurs d’ordre, les commandants et commissaires », informe Ousmane Sonko qui a profité de cette occasion pour lancer un appel au peuple Sénégalais et à la communauté internationale sur les dérives du président de la République.

« Le président Macky Sall nous conduit vers une situation désastreuse. Je lance un appel à l’ensemble du peuple Sénégalais et à la communauté internationale. Son obsession pour le pouvoir et pour le 3e mandat est en train de mener le président Sall à franchir la ligne qu’aucun président avant lui n’avait franchie. Celle-là qui nous conduit vers la déstructuration du tissu social. Il est temps d’arrêter le président Macky Sall », relève-t-il.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

12 - Octobre - 2024

Revue de presse: la sortie du Premier ministre et la victoire du Sénégal face au Malawi au menu des journaux

La sortie du Premier ministre Ousmane Sonko sur les enjeux financiers de la dégradation de la note du Sénégal passée de Ba3 à B1 par l’agence de notation...

12 - Octobre - 2024

MON PROPOS (PAR Me CIRE CLEDOR LY)

Le Sénégal a connu entre 2021 et 2024, des moments très douloureux qui remémorent des traumatismes de son histoire, de l'esclavagisme du début du 15 -ème...

11 - Octobre - 2024

Législatives du 17 novembre : Le Conseil constitutionnel rejette les recours visant Sonko et Barthélémy Dias

Lors de sa séance du 10 octobre 2024, le Conseil constitutionnel a rendu sa décision concernant les recours introduits contre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias. Les sept...

11 - Octobre - 2024

L'Apr fustige la démarche d'Amadou Ba et s'oppose à l'nvestiture de Néné Fatoumata Tall sur la liste départementale Jamm Ak Njariñ de Guédiawaye

L’Alliance pour la République (Apr), ancien parti au pouvoir, n’agrée pas l’investiture de Mme Néné Fatoumata Tall, comme colistière...

11 - Octobre - 2024

Législatives : Les coalitions appelées à désigner leur plénipotentiaires auprès des autorités administratives

Le Directeur général des élections appelle les partis politiques et aux candidats indépendants à désigner leurs plénipotentiaires auprès des...