Fièvre jaune : le Sénégal sous surveillance, une mauvaise nouvelle pour le tourisme

23 - Février - 2018

Une mauvaise nouvelle pour le tourisme sénégalais. Car le pays est touché par la fièvre jaune. Un problème sanitaire qui vient s'ajouter au problème de sécurité que connaît la Casamance, secouée par de graves tensions depuis début janvier 2018.

 

Hier 22 février 2018, le Quai d'Orsay a prévenu d'un risque de fièvre jaune dans la région.

La vaccination est désormais obligatoire pour entrer dans le pays (et s'effectue tous les 10 ans, 10 jours au moins avant le départ, ndlr). Selon les autorités, elle fera l'objet d'un contrôle systématique à l'arrivée sur le territoire à l'Aéroport International Blaise Diagne de Dakar.

L'Office du Tourisme du Sénégal indique par ailleurs : « Pour ceux qui ne seront pas détenteurs de ce carnet ou dont le carnet ne sera pas à jour, il est prévu un dispositif de vaccination sur place. D’autres pays de l’Afrique de l’Ouest ont aussi mis en place des mesures similaires au niveau de leur aéroports »

La nouvelle inquiète certains professionnels qui n'ont pour l'instant pas d'autre information à fournir aux voyageurs. « Après vérification sur les sites de l'OMS, de l'Institut Pasteur notamment : R.A.S, rien à signaler » tempère Jürgen Bachmann, secrétaire général du SETO.

« Je ne peux pas commenter dans la mesure où je n'ai aucune information. Il faut clarifier les choses, cette circulaire pose plus de questions que de réponses » ajoute-t-il.

Même son de cloche aux Entreprises du Voyage : « Nous n'avons pas de nouvelle ni aucun retour sur le sujet, que ce soit de la part des autorités comme du côté des voyageurs, pas d'inquiétude particulière à signaler » explique son président Jean-Pierre Mas.

problèmes de sécurité en Casamance

Le Quai d'Orsay met aussi en garde contre des risques en Casamance, et déconseille de se rendre notamment « dans la zone au sud de Ziguinchor, y compris sur la RN 4 bis qui mène à la Guinée-Bissao » pendant quelques jours au moins.

La région avait renoué avec le calme et avec le tourisme (25 000 touristes par an en moyenne, dont 80% de français) après plusieurs années de conflits mais de nouvelles opérations militaires sont prévues suite aux graves événements du 6 janvier 2018 qui ont vu la mort de 13 sénégalais.

Pourtant, peu de remous chez les professionnels en France. Pas le moindre retour chez les tour-opérateurs, qui y sont « peu présents », et « aucune inquiétude n'est remontée » chez les agents de voyages.

Du côté de l'Office du Tourisme de Casamance le discours est plus inquiet. Modou Diouf, de l’office du tourisme en Casamance indiquait il y a un mois au micro de nos collègues de RFI : « C’est un sujet de préoccupation parce que dans la région la majorité des touristes viennent de France et si jamais il y avait une note qui interdit, qui conseille ou qui appelle à la prudence, cela poserait problème ».

Depuis, la région est « formellement déconseillée » par le Quai d'Orsay.

avec tournage.com

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

04 - Avril - 2024

Le président Faye annonce son intention d’investir ‘’massivement’’ dans la digitalisation

Le président de la République nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, mardi, son intention d’investir massivement dans la digitalisation des services...

30 - Mars - 2024

France : ce week-end nous passons à l’heure d’été

Ce week-end, nous allons passer à l’heure d’été. Ce changement se fera à 2 heures du matin, dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars 2024. S’il...

27 - Mars - 2024

Économie : Les premiers effets positifs de l’élection de Bassirou Diomaye Faye

Le doute est désormais levé, Bassirou Diomaye Faye sera le 5ème Président de la République du Sénégal dès le 3 avril. Une élection...

27 - Mars - 2024

LA SOUVERAINETE ECONOMIQUE, PRIORITE DE BASSIROU DIOMAYE FAYE

Près de 250 entreprises françaises sont implantées dans le pays, parmi lesquelles TotalEnergies, Orange ou encore Auchan. « Nous n'avons pas de raison de nous alarmer...

19 - Mars - 2024

Le chef de l’Etat a décidé d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse (CDEPS)

Le chef de l’Etat a décidé, lundi, d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse du Sénégal estimée à plus de 40 milliards de...