Financement de la campagne de Karim Wade par de puissants leviers économiques du Qatar : Macky n’écarte pas une rupture des relations entre les deux pays, si…

Dans sa parution de ce lundi, SourceA révèle que le Chef de l’Etat sénégalais s’était étranglé de nervosité contre l’Ambassadeur Qatari, lors d’une audience le 17 octobre dernier. Macky affirme être en possession d’éléments prouvant que le candidat du Parti démocratique sénégalais pour la prochaine élection présidentielle utiliserait le Qatar comme sa base-arrière, en vue de déstabiliser son régime. Sans blagues alors !

Le canard précise que les rencontres avec des responsables libéraux en terre qatarie et d’autres candidats à la Présidentielle de 2019 initiées par Wade-fils, sans compter les multiples messages interceptés par les Services de Renseignement ont fini de faire monter la moutarde dans le camp du Pouvoir. Celui-ci ne souhaite pas être surpris de constater les dégâts à quelques encablures d’une élection cruciale.

Macky a ainsi tenu à dire à l’Ambassadeur qu’il considérait le Qatar comme principal responsable d’un quelconque soubresaut au Sénégal sur la route qui nous sépare du scrutin de 2019. Ce, depuis qu’il a été établi que Doha, malgré les Accords qui la lient à Dakar, semble faciliter la tâche aussi bien aux opposants qu’à Karim Wade pour l’élaboration de leurs différentes stratégies de conquête du Pouvoir.

Pour montrer sa détermination face à ce qu’il qualifie d’«ingérence» qatarie, le Président Macky Sall est allé, jusqu’à mettre, sur la balance, l’éventualité d’une rupture des relations entre les deux pays, si le Qatar, depuis son sol, s’obstine à protéger les opposants et à les laisser s’en prendre au Gouvernement du Sénégal.

Actusen.sn