FINANCEMENT LIBYEN : L’ANCIEN PRESIDENT FRANÇAIS,NICOLAS SARKOZY, MIS EN EXAMEN POUR "ASSOCIATION DE MALFAITEURS"

16 - Octobre - 2020

L'ancien président français Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour «association de malfaiteurs» dans l'affaire du financement présumé libyen de sa campagne présidentielle de 2007. C'est ce qu'a annoncé vendredi 16 octobre le parquet national financier.
Nicolas Sarkozy avait été entendu ces dernières semaines pendant plusieurs jours par les juges chargés de l'enquête. Cette nouvelle poursuite, révélée par Médiapart, est la quatrième dans ce dossier pour l'ancien président de la République.
Dans la foulée de cette annonce, il a indiqué sur Twitter découvrir cette mise en examen avec stupéfaction. «Je suis innocent (...) je sais que la vérité finira par triompher», écrit-il. «Je finirai par prouver ma parfaite innocence. J'y mettrai toute la détermination et l'énergie dont je suis capable. L'injustice ne gagnera pas», a-t-il ajouté.
L'ancien chef de l'Etat français a déjà été mis en examen en mars 2018 pour «corruption passive», «recel de détournement de fonds publics» et «financement illégal de campagne» et placé sous contrôle judiciaire. Mais le Parquet national financier a signé fin janvier un réquisitoire supplétif élargissant les investigations à des faits d'«association de malfaiteurs», ouvrant la voie à une aggravation des poursuites contre les protagonistes déjà impliqués.

Le 31 janvier, les magistrats ont mis en examen pour «association de malfaiteurs» l'un des ex-collaborateurs de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, soupçonné d'avoir touché des fonds provenant du régime libyen qui auraient pu alimenter la campagne pour la présidentielle de 2007.
Lors de sa dernière audition, en juin 2019, Nicolas Sarkozy avait dit être «totalement innocent dans cette affaire», dénoncé un «complot», puis refusé de répondre aux questions des magistrats instructeurs, le temps de l'examen de recours visant à faire annuler l'enquête. Mais un arrêt de la cour d'appel de Paris du 24 septembre a permis de relancer l'enquête: la chambre de l'instruction, chargée d'étudier les recours contre les actes d'instruction, a rejeté l'essentiel des arguments du camp Sarkozy qui invoquait des nullités contre ces investigations. Elle a ainsi presque entièrement validé les investigations lancées il y a huit ans dans cette affaire aux multiples ramifications.
avec Afp

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

24 - Novembre - 2024

POUR DES NOMINATIONS POST-ELECTORALES EFFICIENTES ! (PAR MOMAR-SOKHNA DIOP)

Par cet article, j’aborde une question cruciale pour la gouvernance au Sénégal : la gestion des nominations aux postes de responsabilité par l'État. Les...

23 - Novembre - 2024

Revue de presse: Les questions politiques dominent la livraison des quotidiens

Les journaux parvenus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise continuent de commenter les résultats des dernières élections législatives en...

23 - Novembre - 2024

LE NAUFRAGE DES ANCIENS PARTIS AU POUVOIR

La Commission nationale de recensement des votes a procédé avant-hier, jeudi 21 novembre, à la publication des résultats provisoires des élections...

23 - Novembre - 2024

TAXAWU SENEGAL : L’ANCIEN DEPUTE ABBA MBAYE ALLUME KHALIFA SALL ET BARTHELEMY DIAS

L’histoire semble donner raison à l’ancien député Sanou Dione qui a très tôt pris ses distances avec Taxawu Sénégal. Critiqué,...

22 - Novembre - 2024

Voici la composition de la 15e législature de l’Assemblée nationale du Sénégal après les législatives de 2024

Pastef a confirmé son ancrage en remportant 47 des 54 départements du Sénégal. Dans la région stratégique de Dakar, le parti s’est assuré une...