France- Assurance-chômage : un impact "massif" pour la moitié des chômeurs indemnisés

26 - Septembre - 2019

L'allongement de la durée nécessaire pendant la période de référence et les modifications des règles de rechargement des droits pourraient laisser des travailleurs sur le carreau. Il faudra avoir travaillé six mois lors des 24 derniers mois contre 4 mois sur 28 auparavant. L'une des premières conséquences est que le nombre de demandeurs d'emploi susceptibles d'ouvrir leurs droits va baisser, selon La tribune.
Concrètement, poursuit mon confrère, les demandeurs toucheront le droit au même moment, mais verront leur durée d'affiliation baisser. Cela s'explique par le passage de la durée d'affiliation de 28 à 24 mois. "Cette mesure a pour effet de réduire la durée du droit, car l'affiliation, à partir de laquelle la durée du droit est calculée, est recherchée sur une période plus courte" expliquent les auteurs de la note. Cette nouvelle mesure ne doit s'appliquer qu'aux personnes qui vont voir leurs contrats de travail se terminer le premier novembre 2019 ou après. "Toutes les ouvertures de droit associées à une date de fin de contrat antérieure au 1er novembre 2019, principalement des rechargements, se feront encore sur la réglementation actuelle, à savoir la convention 2017".
L'autre mesure qui devrait avoir de fortes répercussions est la modification, à partir d'avril 2020, du calcul de l'indemnisation, que l'exécutif jugeait trop favorable aux personnes travaillant de manière discontinue. Quelque 850.000 nouveaux entrants, qui avaient des périodes non travaillées entre deux contrats, auront une allocation mensuelle plus faible de 22% en moyenne (de 905 à 708 euros). Elle baissera même de 50% (de 868 à 431 euros) pour 190.000 personnes qui travaillaient entre un quart et un mi-temps.
Les chiffres communiqués par l'organisation permettent de dresser le portrait-robot des personnes les plus frappées par le durcissement des conditions d'affiliation. Ainsi, 32% seraient âgés de moins de 25 ans et 59% auraient entre 25 et 49 ans. Ainsi, la population des jeunes déjà fortement touchée par le chômage pourrait connaître une paupérisation croissante.
LS

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