FRANCE : « DIASPORA AK KHALIFA » PORTE SUR LES FONTS BAPTISMAUX

22 - Février - 2020

Le moins qu’on puisse dire est que les partisans de Khalifa Sall en France sont loin de former une famille politique unie. En effet, à la guerre nucléaire que se livrent le camp de Moussa Diémé et celui de Malick Youm, est venu s’ajouter un autre protagoniste dont la naissance vient d’être annoncée. Il s’agit de Diaspora ak Khalifa. « Un groupe organisé, qui rassemble la diaspora sénégalaise, uni par une philosophie et une idéologie communes, inspirant son action et incarnées par Khalifa Ababacar Sall », lit-on dans un communiqué transmis à Infos15.
Le texte précise que ce nouveau mouvement, qui se « veut ouvert, vivant, collectif, citoyen et paritaire » ne défend « pas des personnes mais des valeurs ».
L’annonce de la naissance du mouvement « Diaspora ak Khalifa », ce samedi, coïncide avec l’assemblée générale du groupe piloté par Malick Youm. Cette curieuse coïncidence est un indicateur pertinent pour analyser les relations peu cordiales entre les responsables de la galaxie Sall en France.
« Notre projet est collectif, c'est-à-dire que nous nous rassemblons pour porter collectivement un message, un espoir, pour agir ensemble dans la direction que nous pensons la meilleure pour tous nos compatriotes », poursuit le texte envoyé par le pôle communication de « Diaspora ak Khalifa ».
Toutefois, le texte n’a pas mentionné de façon explicite les raisons qui ont conduit les responsables de ce mouvement à se séparer de Youm et Compagnie. Mais une lecture attentive  du passage (du communiqué) qui suit autorise à penser que  le manque de démocratie interne en serait une : « L’expérience et le constat nous enseignent que toute organisation peut dévier de ses objectifs premiers et s’enfermer dans des modes de fonctionnement peu ou pas démocratiques, qui ne servent plus son objet. Pour éviter autant que faire se peut cet écueil, notre conviction est que les questions les plus conflictuelles doivent pouvoir faire l’objet d’une analyse et d’un débat rationnel. Il ne s’agit pas de dénier les divergences et les contradictions, mais de faire en sorte que celles-ci puissent s’exprimer le plus clairement possible en refusant les procès d’intention et la diabolisation », lit-on encore dans le texte.
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