FRANCE : L’ANALYSE DE BIRAHIM CAMARA SUR LA DEFAITE DE BBY AUX LEGISLATIVES

12 - Août - 2022

Les candidats, les comités électoraux, la DSE/France de l'APR et la coalition BBY, dans le désarroi total, n'acceptent toujours pas la défaite dont ils sont responsables.
Toute la campagne législative a été improvisée. Rien de rationnelle, de logique ou de raisonnable.
Ils ont écarté par jalousie, arrogance et ostracisme.
Les meilleurs sénégalais de France sur les questions migratoires.
Mamadou Abdoulaye Deme , Mamadou Deme de Kissal , et moi-même avions été royalement combattus et écartés.
Unis, nous aurions produit un programme spécifique de très haute facture que les sénégalais de France auraient certainement agréé.
Malheureusement la médiocrité et l'incompétence politique ont prévalu.
Ce n'est pas une première.
Tous les régimes de 1985 à 2022 ont confié les questions migratoires à des politiciens sans compétence ni vision.
Le Président de la République, Monsieur Macky Sall sait très bien que tous les ministres et secrétaires d'Etat aux sénégalais de l'extérieur qu'il a nommés dans ses gouvernements successifs ont échoué.
Les questions migratoires sont historiquement culturelles, sociales, économiques et stratégiques.
Elles exigent également des connaissances et des compétences juridiques, sociologiques, psychologiques, humaines et associatives.
Les motivations électorales, de 1993 à nos jours, sont diverses et variées d'une communauté à une autre, d'une région d'origine à une autre.
Les communautés mandjack et soninké, très discrètes certes, sont de très loin les premières en France.
Bien que plus nombreuses, elles ont été ignorées par la DSE / FRANCE voyeuriste, arrogante et suffisante.
C'est pourquoi ces deux communautés préoccupées par les difficultés administratives relatives aux retraites, aux allocations familiales, à la sécurité sociale, au renouvellement des cartes de séjour, au retour par et pour l'investissement dans les terroirs d'origine ont privilégié l'abstention le 31 juillet 2012.
Dans les foyers et cités dortoirs, « jadis acte administratif" du président Macky Sall, les premières générations de ces communautés ont refusé de cautionner le mauvais casting des investitures et de donner des consignes de vote aux jeunes électeurs plus réceptifs aux discours de Khalifa Ababacar Sall et Ousmane Sonko .
Le sentiment le plus partagé est que le président de la République doit faire des choix judicieux en matière de politique migratoire.
Birahim Camara

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

09 - Février - 2024

Accusé d'avoir corrompu des juges : Amadou Ba brise le silence

Le premier ministre Amadou Ba a enfin brisé le silence après avoir été accusé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d'avoir corrompu...

08 - Février - 2024

Report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 : l’opposition vent debout contre Macky Sall

L’opposition sénégalaise continue de dénoncer le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024, permise par l’adoption...

08 - Février - 2024

Report de la présidentielle : Le Forum civil va descendre dans la rue

Suite au report de la présidentielle jusqu’au 15 décembre, Birahim Seck a décidé de descendre dans la rue. Le coordonnateur du Forum civil a invité ses...

08 - Février - 2024

Report de la présidentielle : la communauté internationale lâche Macky

Le président Macky Sall n’est pas soutenu dans sa décision de reporter la tenue de l’élection présidentielle, initialement prévue le 25...

08 - Février - 2024

Alioune Tine: « Jamais un régime politique sénégalais n’a été aussi seul et aussi isolé »

Alioune Tine interpelle le Conseil Constitutionnel. De son avis, s’il donne une suite favorable et annule le décret qui reporte l’élection présidentielle, il...