FRANCE : LA DSE FAIT BLOC DERRIERE MAHMOUD SALEH ET CHARGE LES RESPONSABLES DE L’APR QUI TENTENT DE METTRE EN CAUSE SA « CREDIBILITE » ET SA « REPUTATION »

07 - Décembre - 2020

C’est une prise de position qui ne souffre d’aucune ambiguïté. La DSE APR France apporte son soutien à Mahmoud Saleh et tire à boulets rouges sur « certains responsables de l’APR [qui] excellent dans l’art de créer des polémiques stériles dans le but de combattre leur camarade de parti ».
Si dans leur communiqué transmis à Infos15, Ahmeth Sarr et ses camarades ont tenu à féliciter le président Macky Sall d’avoir mis en place un « gouvernement d’ouverture et de rassemblement » et encouragé « tous les ministres à œuvrer pour améliorer les actions publiques », l’objectif principal du texte est manifestement le soutien au directeur de cabinet du président Macky Sall.
« Certains responsables de l’APR excellent dans l’art de créer des polémiques stériles dans le but de combattre leur camarade de parti. Cette attitude délibérée et soutenue visant à nuire à la réputation ou à mettre en cause la crédibilité du Directeur de Cabinet Mahmoud Saleh, n’a aucune valeur morale et doit cesser rapidement si on respecte l’autorité du président de la République », lit-on dans le communiqué.
Depuis quelques jours, des voix s’élèvent, notamment au sein de l’APR même, pour dénoncer la nomination de Mahmoud Saleh au poste de directeur de cabinet du chef de l’Etat arguant qu’il n’aurait pas le diplôme requis pour occuper ce poste prestigieux. Ces « attaques dont le directeur de cabinet du président de la République Mahmoud Saleh est la victime, montre encore une fois le décalage profond qui existe parmi ceux-là qui sont responsabilisés au plus haut niveau de l’Etat. Mahmoud Saleh a été de tous les projets politiques du président Macky Sall. De Dekal nGor au Yoonu Yokkuté puis au Plan Sénégal Emergent, il a toujours accompagné le président Macky Sall dans la mise en place des politiques publiques. Quand on a été ministre d’Etat à plusieurs reprises alors oui on est capable de diriger le cabinet de la présidence », estime la DSE APR France.
Qui ajoute : « Attaquer Mahmoud Saleh, c’est fragiliser l’autorité du président de la République, c’est déstabiliser la gouvernance du président Macky Sall et enfin c’est donner le sentiment qu’on est gouverné par des amateurs qui ne sont intéressés que par leurs intérêts personnels. »
« La DSE France apporte son soutien à leur camarade de parti Mahmoud Saleh et demande au président Macky Sall d’arrêter ses attaques effectuées par certains opportunistes de l’APR qui sont en train d’être aspergés par l’ivresse du pouvoir. »
Cheikh Sidou SYLLA

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

16 - Octobre - 2024

Emmanuel Macron : « M. Netanyahou ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU »

C’est une déclaration qui n’avait pas vocation à être rendue publique ; elle va pourtant faire beaucoup de bruit. Dans le huis clos du Conseil des ministres qui...

16 - Octobre - 2024

France: le gouvernement veut finalement geler les crédits de l'Aide médicale d'État

Nouvel arrangement pour le budget 2025. Le gouvernement s'est dit favorable, mardi 15 octobre, à un gel des crédits consacrés à l'Aide médicale d'État...

16 - Octobre - 2024

Comptes publics : Macky Sall récuse les déclarations de Ousmane Sonko

L’ex-président de la République, Macky Sall, a rejeté l’accusation de l’actuel gouvernement selon laquelle lui et certains de ses collaborateurs auraient...

16 - Octobre - 2024

Législatives 2024 – Macky Sall explique son choix de participer aux élections : « J’ai accepté de renforcer l’opposition pour…»

Tête de liste de la coalition Takku Wallu Sénégal, le président Macky Sall compte battre campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024. Dans...

16 - Octobre - 2024

Gambie: Adama Barrow refuse toute limitation des mandats, il annonce sa candidature en 2026

Le président gambien, Adama Barrow, refuse catégoriquement d’envisager une limitation du nombre de mandats dans son pays. Lors d'une récente interview accordée...