France: Les Khalifistes dénoncent le deux poids deux mesures après l’annulation du procès de Thione Seck

27 - Mai - 2019

La scandaleuse séquestration de Khalifa Ababacar Sall doit cesser séance tenante car elle n'a que trop duré. Les tenants du pouvoir ne peuvent pas continuer à se cacher frileusement et fallacieusement sur une prétendue souveraineté pour violer ses droits et libertés; lesquels droits et libertés sont prévus par notre Constitution et tous les instruments juridiques internationaux d’affirmation et de défense des droits humains auxquels le Sénégal a adhéré.

Avec l'annulation du procès de Thione Seck, nous constatons, avec amertume, que dans notre pays, quand les procès verbaux de l’enquête préliminaire sont nuls, le procès est nul, sauf pour un seul citoyen : Khalifa Ababacar Sall. En effet, la non application du règlement numéro 5 de l'UEMOA dans le procès du Député-Maire de Dakar et la sortie du bâtonnier des avocats Mbaye Gueye du 24 mai 2019, confirment que notre leader subit une injustice sans précédent. Nous sommes atterrés de voir comment le Sénégal sous Macky Sall se distingue si allègrement dans le piétinement des droits et libertés d'un adversaire pour des raisons politiciennes.

Rappelons que la Cour de la Cedeao a estimé dans son verdict du vendredi 29 juin 2018 à Abuja que M. Sall n’a pas eu accès, comme l’impose la loi sénégalaise, à un avocat dès le début de la procédure judiciaire et que le droit à la présomption d’innocence n’a pas non plus été respecté. Plus grave, elle estime que le procès n’a pas été équitable et considère que sa détention a été totalement arbitraire. Ce que la Cour d’Appel de Dakar a trouvé à faire, c'est d'annuler le procès-verbal d’enquête, mais n’a pas ordonné la libération de Khalifa Ababacar Sall : une incohérence innommable.
Thione Seck a bénéficié de l'application du règlement numéro 5 de l'UEMOA pur recouvrer la liberté, pourquoi Khalifa Sall n’a pas bénéficié de l’application dudit règlement lors de son procès ? Le bâtonnier de l’ordre des avocats a apporté une réponse explicite et irrécusable. Il affirme que «sur l’affaire Khalifa Sall, le ministre de la justice a commis une faute, le procureur a commis une faute, le chef des enquêteurs a commis une faute...» et que « l’ancien maire de la ville de Dakar est victime d’une injustice » Il accuse par ailleurs, l’ancien Garde des Sceaux Me Sidiki Kaba d’être « l’un des instigateurs de cette non-application des textes dont Khalifa Ababacar Sall a été victime » Plus grave le chef de file des avocats menace de dire d’autres choses encore plus graves. « Si jamais on me pousse, j’en dirais plus que ça. Pour le moment, je m’en arrête là »

Nous tenons à lui rappeler que la vie d'un homme est sacré. Personne n'a le droit de taire une vérité quand les droits les plus élémentaires d'un citoyen sont bafoués, quand l'intégrité morale et physique d'un autre homme est violé.
Khalifa Ababacar Sall ne doit pas passer un jour de plus à la prison Reubeuss. Tout Sénégalais doit s'indigner de l'acharnement qu'il subit, qui est devenu aujourd'hui indéniable.

 

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