FRANCE-SENEGAL : ILS FAUT REVISER LA CONVENTION PORTANT SUR LA SECURITE SOCIALE, LES ALLOCATIONS FAMILIALES ET LES PENSIONS DE RETRAITE

27 - Avril - 2024

Pendant que les fichés des diasporas sénégalaises jubilent, les retraités du droit français résidant au Sénégal s'inquiètent.
En effet depuis quelques jours, une vidéo devenue virale informe que tous les retraités du droit français sont désormais obligés de résider en France neuf mois par an sous peine de voir leur pension suspendue.
Cette information n'est pas avérée car selon les déclarations du gouvernement français cette mesure ne concernerait que les retraités espagnols, portugais, marocains et algériens qui perçoivent la pension de vieillesse ou l'aide sociale aux personnes âgées (ASPA).
Ces aides sociales liées à la présence en France des allocataires ne sont pas exportables. Jusqu'ici aucun cas sénégalais n'a été soupçonné de fraude par la CNAV.
Cependant le ministre des affaires étrangères et le secrétaire d'état aux sénégalais de l'extérieur doivent suivre cette affaire de près car elle pourrait menacer les intérêts de nos compatriotes retraités du droit français.
Ils doivent dès à présent convier leurs homologues français à la révision de la convention portant sur la sécurité sociale, les allocations familiales, les pensions de retraite et de réversion qui lie nos deux pays depuis mars 1974.
Cette convention bilatérale n'a jamais fait l'objet d'une révision ni d'un arrangement malgré les nombreuses alertes des associations sénégalaises de France.
Les conditions sociales doivent susciter des changements et des adaptations des droits sociaux de nos retraités très nombreux dans les régions de Saint Louis, de Matam, de Tambacounda et de Ziguinchor.
Le retraité sénégalais du droit français même âgé de plus quatre-vingt ans est, tous les trois ans, obligé de retourner en France pour ne pas perdre sa pension même s'il fournit le certificat d'existence ou de vie.
Or le français de nationalité n'est point soumis à cette contrainte.
Les sénégalais de France (actifs comme retraités) attendent des nouvelles autorités la prise en compte de cette demande sociale et les exhortent à la création sans délai d’un cadre de concertation.
Birahim Camara
Parti Socialiste

 

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