GUEGUERRE A L'APR: "«SI CELA SE PROLONGE, ÇA POURRAIT CRÉER UN DÉCHIREMENT DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE» (MOUSSA DIAW)

17 - Décembre - 2019

« Je pense que cette guéguerre entre certains responsables du parti présidentiel par presse interposée, en l’absence du président de la République du territoire national, ne va pas durer. » C’est avis de Moussa Diaw, enseignant chercheur en Science politique à l’Université Gaston Berger sur la guéguerre à l’APR.
Joint par Sud quotidien, l’enseignant a poursuivi : « Cette situation est le résultat d’un manque de structuration du parti. Aujourd’hui, nous avons deux camps qui s'opposent à l’intérieur de ce parti. D’un côté, il y a ceux qui se présentent comme les membres fondateurs de l'Apr, qui ont grandement contribué à la victoire du chef de l’Etat mais qui se sentent marginalisés donc pas servis convenablement en fonction de leur engagement. Et de l’autre côté, il y a ceux qui se sentent redevables au chef de l’Etat. » Il ajoute que « situation a installé un climat malsain au niveau de la majorité et impacte négativement l’image du chef de l’Etat».
Moussa Diaw invite Macky Sall à siffler rapidement la fin de la récréation. « Si cela se prolonge, ça pourrait créer un déchirement de la majorité présidentielle notamment au sein de l’Apr. » « Je pense donc que le président qui est de retour va prendre des mesures et régler ce problème le plus rapidement possible. Le cas contraire, ça risque de lui créer d’énormes problèmes pour les prochaines échéances locales. Le président de la République est donc obligé de mettre un terme à cette guéguerre s’il veut bien obtenir des résultats probants aux prochaines élections municipales et départementales. C’est lui, le président de la République et chef de parti. Donc, il est directement interpellé ».

Lansana SYLLA

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

13 - Mars - 2024

PRESIDENTIELLE: L'APPEL D'AMADOU SYLLA, PRESIDENT DE SOS CASAMANCE, AUX CANDIDATS

« Je trouve que c’est de la discrimination. » Propos du président de l’association SOS Casamance sur l’article 28 de la Constitution qui exige que tout...

13 - Mars - 2024

PLAIDOYER POUR LA PROTECTION DE LA DEMOCRATIE SENEGALAISE (PAR JEAN TOUDIE GBOHOU – THIERNO MADJOU BAH)

Ces prochaines lignes sur la crise institutionnelle et démocratique au Sénégal, osons le mot, n'ont aucune prétention à l'analyse politique, encore moins...

13 - Mars - 2024

SENEGAL, LES ELECTIONS D’UNE REPUBLIQUE A REBATIR (PAR OSWALD SARR)

Enfin, on entre dans le tunnel pour espérer voir son bout : que les Sénégalais puissent voter le 24 mars 2024. Mais les rumeurs les plus folles courent pourvu qu’elles...

12 - Mars - 2024

Macky Sall lâche Amadou Ba pour Boune Abdallah Dione, selon les Echos

Exit Amadou Ba ? Les Échos du jour fait part de «tractations intenses» au sein de Benno Bokk Yakaar (coalition au pouvoir) pour changer de candidat à quelques jours de la...

12 - Mars - 2024

Makhtar Cissé sur la Présidentielle : "Tout n'est pas encore prét "

Makhtar Cissé, le nouveau ministre de l'Intérieur, a été officiellement installé ce lundi. L’homme qui va organiser la présidentielle, s’est...