Hausse de la mortalité Covid_19: Mamadou Lamine Diallo accuse Macky

03 - Février - 2021

Le Sénégal est actuellement à 641 décès lié à la covid_19, d'après le dernier communiqué du ministère de la Santé et de l'Action Sociale en date du 2 février 2021. Une situation macabre qui, selon, Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki, la faute incombe au Président Macky Sall qui n'a pas su mettre en place un bonne politique de gestion sanitaire.

D'emblée, le parlementaire rappelle dans sa chronique hebdomadaire que comme "Le Sénégal n’a que 69 lits pour les cas graves dont 43 à Dakar", faisant la comparution avec "Le Rwanda avec ces 600 lits et qui vient de construire un hôpital de 200 lits en huit mois". A cet effet, "Le nombre de décès est lié au nombre de cas graves. Par conséquent, si Macky Sall avait construit 150 lits, le Sénégal aurait eu moins de 200 décès aujourd’hui", fustige t-il.

C’est pourquoi, ajoute le parlementaire ; "Je soutiens qu’Abdoulaye Diouf Sarr qui a défendu à l’Assemblée nationale que l’indicateur le plus important pour lui est le nombre de cas graves a échoué. Il n’a aucune crédibilité pour nous parler de vaccins."

Le député a par la même occasion abordé la question du vaccin qui fait débat. Pour Mamadou Lamine Diallo, "tous les pays africains présentent le même profil épidémiologique, aux densités de population près. L’Afrique, je m’en désole, n’a pas produit de vaccin. Ce sont les Etats de la frontière technologique qui ont produit des vaccins : Etat Unis, Chine, Allemagne, Royaume Unis et Russie ; la Turquie annonce son vaccin pour fin avril 2021".

Dans ces circonstances, poursuit–il, "une analyse scientifique sur la qualité des vaccins, et économique sur les coûts et les effets induits devrait amener les Etats Africains à choisir les mêmes vaccins. Le constat est là, le Maroc et l’Egypte ont choisi la Chine, l’Algérie, la Russie, le Nigeria Pfizer". "L’OMS qui n’est pas un gouvernement mondial propose un programme Covax avec des conditionnalités. C’est dire qu’alors, seuls les enjeux géostratégiques et la corruption expliquent les choix divergents des Etats Africains. Les parrains se frottent les mains", a également expliqué le responsable du mouvement Tekki.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

11 - Mars - 2024

Ziguinchor : Les partisans de Doudou Ka claquent la porte de l'Apr

Les partisans du ministre Doudou Ka peinent à digérer l’éviction de leur leader de son poste de ministre. Mobilisés ce week-end, au domicile du désormais...

11 - Mars - 2024

Présidentielle : Le Pds et le Fdpei saisissent la Cour suprême !

Le Front démocratique pour des élections inclusives (Fdpei) veut joindre l’acte à la parole. Il a décidé de déposer son recours ce lundi, à...

09 - Mars - 2024

PRESSE-REVUE: Les journaux commentent le dernier remaniement

La livraison des quotidiens de ce samedi revient largement sur la nouvelle équipe gouvernementale dont la composition a été rendue publique hier par le Premier ministre Sidiki...

09 - Mars - 2024

CAMPAGNE ELECTORALE : EN FRANCE, LA CAMP D’AMADOU BA OPTE POUR LES VISITES DE PROXIMITE

L’heure est à l’adaptation car la durée de la campagne électorale est réduite. La coalition présidentielle a donc décidé d’opter...

08 - Mars - 2024

Election présidentielle : Macky Sall annonce le début de la campagne électorale au 9 mars

Le président de la République a signé le décret fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars...