IDRISSA SECK, LA VARIABLE SOUS L’ÈRE DE WADE, EST-IL DEVENU LA CONSTANTE FACE À MACKY SALL ?

02 - Février - 2019

La magie du parrainage, aidée par l’artifice Conseil Constitutionnel et un logiciel informatique a mis hors de course 22 candidats à l’élection présidentielle du Sénégal. Au final, il n’y aura que cinq candidats comme nous l’avait annoncé notre visionnaire premier ministre. Mais pour tous ces candidats à la candidature, être recalé à l’étape parrainage ne signifie pas non-participation à l’élection présidentielle. C’est ainsi que des alliances commencent à se faire autour de ceux qui vont briguer le suffrage universel des Sénégalais le 24 février prochain. Il y en a qui transhument vers les prairies marrons et d’autres choisissent de voter pour un candidat de l’opposition. Mais au décompte de ce jour, Idrissa Seck semble être le point de chute de l’opposition réduite à sa plus simple expression comme le disait Macky Sall. En effet, Pape Diop de Bokk Gis Gis, Malick Gakou du Grand Parti, Amsatou Sow Sidibé, Adjibou Soumaré, Thierno Bocoum, Moustapha Guirassi, ont déclaré leur soutien à Idrissa Seck ; et même avant un démentie, Aïda Mbodji était annoncée dans la coalition Idy2019. Ousmane Sonko qui pourtant semble être le favori de la jeunesse sénégalaise n’a pu faire mieux qu’Idrissa Seck, car pour le moment c’est uniquement Pierre Goudiaby Atepa et Boubacar Camara qui ont porté leur choix sur lui.
La coalition Papa Diop 2019 va soutenirle candidat Idrissa Seck principalement pour quatre raisons au moins : sa connaissance de la gestion d’un Etat, son leadership et ses facultés de management, son programme qui a beaucoup de convergences avec celui de Bokk Gis Gis et enfin sa capacité d’ouverture et de faire appel à l’expertise sénégalaise venant de tout bord, dans l’intérêt du Sénégal. Rappelez-vous, la politique des « Grappes de Convergence » qu’il voulait mettre en pratique dans toutes les régions du Sénégal à chaque organisation de notre fête nationale. Ceci serait un moyen très efficace de mettre à niveau les infrastructures dans les régions de l’intérieur, la preuve par Thiès qui a été le premier et l’unique bénéficiaire de cette politique, mais qui a vu son visage fortement changé. Sans la fameuse « affaire des chantiers de Thiès », cette ville aurait aujourd’hui toutes les infrastructures de bases capable de porter le développement économique de toute la région. C’est sous sa conduite en tant que premier ministre que le Sénégal a accédé au PPTE qui avait réduit notre dette extérieure à moins de 3000 milliards, alors qu’aujourd’hui elle frôle les 7000 milliards. Premier ministre, il mettait plus l’accent sur les compétences pour former son gouvernement, au lieu de mettre le parti avant la patrie. De l’avis de beaucoup d’observateur, il est l’un des hommes politiques le plus combattu dans l’histoire du Sénégal et pourtant il est toujours là, comme le Phénix qui renaît toujours de ses cendres et qui doit toujours être parfait. C’est cette perfection-là, qui lui colle sur la peau qui fait que rien ne lui ai pardonné, la preuve en dissertantsur Bakka et Macca, il a déclenché l’ire des pseudo-gardiens de la foi, alors que d’autres ont malmené la religion de diverses manières et à plusieurs reprises, sans créer aucune polémique, ni être menacé de blasphème ou d’être taxé d’apostat.
Nous ne disons pas qu’il est le candidat parfait, mais aujourd’hui notre choix ne peut se faire que parmi les quatre candidats face au président Macky Sall, et même si nous reconnaissons aux autres toute leur légitimité, à ce stade de l’élection, Idrissa Seck nous semble le plus apte à mener le combat et à mettre en place les politiques urgentes qui peuvent rétablir les fondamentaux de notre République. De variable à côté du président Abdoulaye Wade comme il aimait à le dire, il semble être aujourd’hui la constante dans l’opposition dite significative.


Ibrahima Wade, membre de la Cellule des cadres de Bokk Gis Gis

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