IMMIGRATION CLANDESTINE : MONTEBOURG VEUT BLOQUER LES TRANSFERTS D'ARGENT VERS LES PAYS QUI NE RAPATRIENT PAS
Voici une mesure radicale que le candidat à la présidentielle française, Montebourg, classé à gauche, veut mettre en œuvre s’il est élu chef de l’Etat : "taper au portefeuille" en bloquant tous les transferts d'argent privé vers les pays qui refusent de rapatrier leurs nationaux frappés par une mesure d'exclusion du territoire.
"Il y a 11 milliards de transferts d'argent qui passent par Western Union sur l'ensemble des pays d'origine. Nous bloquons tous les transferts aussi longtemps qu'on n'a pas un accueil de coopération. Ce sont des transferts d'argent privé qui aujourd'hui sont une manne pour ces pays, et nous avons besoin de dire 'ça suffit'".
Avec cette proposition, il estime que les gouvernements des pays devront accepter le retour d'exilés "s'ils veulent continuer d'avoir le soutien de la diaspora, ce qu'ils réclament".
Montebourg s’exprimait ce dimanche au « Grand Jury », une émission politique de RTL - LCI - Le Figaro.
Ce n’est pas la première fois le candidat à la présidentielle défend cette mesure radicale puisqu’il avait écrit dans son dernier livre intitulé L'engagement. "La France doit contrôler qui entre chez elle", au risque de voir s'installer un "chaos".
"L'immigration doit être regardée en face. Elle a fonctionné depuis des siècles dans notre pays", assure Arnaud Montebourg, mais "aujourd'hui, on ne sait plus intégrer. Je défends l'intégration ou rien". Selon lui, "la machine à intégrer" doit se baser sur plusieurs principes : "apprendre le français, respecter les lois, admettre les valeurs de la société française, comme la laïcité, et travailler, avoir des ressources, être autonome".
"Pourquoi on n'arrive pas à intégrer ? Parce que vous avez aujourd'hui 100.000 mesures d'obligation de quitter le territoire qui pèsent sur des personnes en situation irrégulière qu'on n'arrive pas exécuter", dénonce le candidat.
Avec RTL