INTERDICTION RÉPÉTÉE DE SES ACTIVITÉS : LE COUP DE GUEULE DE PASTEF

16 - Novembre - 2020

"Depuis quelque temps, nous notons une série d’interdictions de nos activités politiques par des autorités administratives déconcentrées.
Lors de la dernière tournée de Pastef à Saint-Louis, nous avions été́ interdits d’accès à la salle de conférence que nous avions louée et des responsables de la police ont tenté́ d’entraver notre liberté́ de manifestation, jusqu’à nous empêcher de parler à la presse.
À Louga, nous avons été́ victime d’intimidations par l’autorité́ de la police qui a jugé nécessaire d’arrêter un de nos responsables et confisquer tout le matériel de sonorisation.
À Guédiawaye, nos initiatives du week-end pour faire des démonstrations en secourisme sur la plage de Malibu, dans le but d’informer et de former les citoyens sur les risques et mesures d’urgence à prendre, ont été́ interdites de manière illégitime et inopportune par le préfet pendant que de nombreuses activités ont eu lieu, au même moment, sur ledit site.
Cela a été le cas pour l’interdiction de nos activités qui devaient se tenir à Bambilor, pour lesquelles le sous-préfet a motivé́ son interdiction en visant l’arrêté du ministre de l’intérieur N°13564 du 07 août 2020 alors que celui-ci a été́ abrogé par l’arrêté du même ministre N°24068 du 05 octobre 2020.
Pendant ce temps, sur l’étendue du territoire national et sur la même période, nous avons constaté́ que des activités menées par les militants du parti au pouvoir et de leurs alliées n’ont pas été interdites.
Si tous les citoyens sont égaux devant la loi, qu’est ce qui explique cette différence de traitement et l’acharnement dont PASTEF-Les patriotes et ses militants font l’objet ?
PASTEF-Les Patriotes informe les observateurs de la scène politique ainsi que les organes de la société civile qu’il ne posera aucun acte contraire aux lois de notre pays. Mais il s’opposera par tous les moyens légalement admis à toutes les décisions illégalement prises pour lui nuire ou pour l’empêcher d’exercer, sur toute l’étendue du territoire, les droits que les conventions et chartes signés ainsi que la constitution du Sénégal lui confèrent.
Nous appelons donc nos militants à poursuivre toutes leurs activités dans le respect de la loi mais aussi d’user de tous les bénéfices offerts par celle-ci pour défendre et faire valoir leurs droits.
Pour PASTEF, l’administrateur général"

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

11 - Février - 2024

FRANCE: LE MOUVEMENT NAFA VENT DEBOUT CONTRE LE REPORT DE LA PRESIDENTIELLE

La Coordination de France du mouvement SENEGAL NAFA s'est réunie le Samedi 10 Février 2024. L'ordre du jour de cette rencontre à trait à la décision du...

10 - Février - 2024

MANIFESTANT TUE, ROUTES BLOQUEES... COMMENT LE SENEGAL S'ENFONCE DANS LA CRISE

Le Sénégal semble s'enfoncer samedi 10 février dans la crise après la répression de manifestations, au cours desquelles un étudiant été...

10 - Février - 2024

LA JUSTICIABILITE INCONTESTABLE DE LA LOI CONSTITUTIONNELLE N° 04/2024 DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL

L ’Assemblée nationale du Sénégal en sa séance du 5 février 2024 a adopté, dans une atmosphère très conflictuelle, la loi...

10 - Février - 2024

POURQUOI VOULEZ-VOUS QU’APRES AVOIR RENONCE A MON SECOND MANDAT AUQUEL J’AVAIS DROIT, QUE JE COMMENCE UNE CARRIERE DE DICTATEUR ? LE PRESIDENT MACKY SALL A LA CLASSE POLITIQUE SENEGALAISE ET LA SOCIETE CIVILE (PAR ALIOU NDAO FALL)

« Je m’adresse à la France. Eh bien, mon cher et vieux pays, nous voici donc ensemble encore une fois, face à une nouvelle épreuve. » Déclaration du...

10 - Février - 2024

PARIS : LES SENEGALAIS MARCHENT POUR DENONCER LE REPORT DE LA PRESIDENTIELLE

Le rendez-vous est fixé à 14h, Place du Trocadéro. La diaspora sénégalaise de France organise une marche dans la capitale française pour dénoncer...