«Je vois un homme perturbé»

24 - Juin - 2019

Les Sénégalais s’apprêtent à vivre des lendemains difficiles durant ce second mandat du chef de l’Etat, Macky Sall. C’est la conviction du Docteur en géographie, Cheikh Guèye, invité à l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 23 juin. Le Chargé de Prospective à Enda Tiers-Monde dit voir un président Macky Sall «perturbé» à cause du scandale sur le pétrole, mais surtout quelqu’un qui a «baissé les bras» avec comme corollaire des «mesures très contraignantes sur les ménages».

Le scandale sur le pétrole et le gaz, impliquant le frère du président Aliou Sall, aurait affecté au plus haut niveau le président de la République. Invité à l’émission politique Objection de la radio privée Sud Fm hier, dimanche 23 juin, le Docteur en géographie, non moins Chargé de Prospective à Enda Tiers-Monde, Cheikh Guèye indique dit avoir noté un changement du chef de l’Etat, par rapport à la «confiance» affichée tout juste après sa victoire, mais aussi lors du lancement du dialogue national. A son avis, «quand je lis aujourd’hui la présence physique du président de la République, je vois un homme perturbé». Ne s’en limitant pas là, le Docteur Cheikh Guèye prédit des lendemains difficiles dans le pays.

En effet, le Secrétaire général de la Plateforme des Ong internationales basées au Sénégal trouve «qu’il y a des choses qui indiquent que nous allons vers des situations difficiles, contraignantes pour les Sénégalais». Sur les raisons d’une telle assertion, il explique que pour son second mandat, le président Macky Sall ne cherche plus à reprendre le pouvoir. La crainte, à son avis, c’est de voir le président «baisser les bras» et que «nous retombent dessus des choses que beaucoup de chercheurs attendent, c’est-à-dire des mesures très contraignantes sur les ménages». Déjà, il indique qu’on parle de l’augmentation du prix de l’essence, d’ajustement de notre économie, sans oublier le refus du président d’augmenter les salaires. «Ce qui aurait un impact social très important», selon lui. Il n’a pas manqué d’imputer la responsabilité à un «mauvais choix», notamment celui de «l’accélération». Il reste formel que «un organisme, n’importe lequel, doit marcher à son rythme. Si on veut le faire marcher trop vite, il tombe».

Sud Quotidien

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

25 - Novembre - 2024

Le Président Ousmane Sonko aux nouveaux députés : « Nous sommes les défenseurs d’une cause noble et intemporelle »

Le président Ousmane Sonko, en présidant la clôture de l’atelier dédié aux nouveaux députés de Pastef à Saly, a adressé un...

25 - Novembre - 2024

Installation de la nouvelle Assemblée : le président Diomaye Faye pourrait fixer la date dès ce 28 novembre

La date d’installation des députés de la 15ᵉ Législature pourrait être connue avant la fin de cette semaine. En vertu de l’article 63 de la Constitution, le...

24 - Novembre - 2024

APR : ALIOU NDAO FALL ANNONCE SA DEMISSION DU POSTE DE SECRETAIRE NATIONAL CHARGE DE LA DIASPORA

Il va falloir trouver un successeur à Aliou Ndao Fall à la tête du Secrétariat en charge de la diaspora du parti républicain. Dans un courrier adressé...

24 - Novembre - 2024

POUR DES NOMINATIONS POST-ELECTORALES EFFICIENTES ! (PAR MOMAR-SOKHNA DIOP)

Par cet article, j’aborde une question cruciale pour la gouvernance au Sénégal : la gestion des nominations aux postes de responsabilité par l'État. Les...

23 - Novembre - 2024

Revue de presse: Les questions politiques dominent la livraison des quotidiens

Les journaux parvenus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise continuent de commenter les résultats des dernières élections législatives en...