JURY DU DIMANCHE LES ANNONCES D'ABDOULAYE DIOUF SARR

17 - Novembre - 2019

Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, était l’invité du « Jury du dimanche » ce matin. Le patron des cadres de l’APR s’est notamment prononcé sur le troisième mandat, l’affaire Seydina Fall dit Bougazelli et la question relative aux évacuations sanitaires à l’étranger.

De l’avis du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, « le troisième mandat n’est pas un sujet tabou chez nous ». Invité du « Jury du dimanche » , le patron des cadres de l’APR d’ajouter : « Nous avons vendu aux Sénégalais, en 2008, avant notre accession au pouvoir, la philosophie de la rupture. Nous leur avons dit que ce qui nous intéresse, c’est le Sénégal des profondeurs. Aujourd’hui, nous poursuivons ce travail dans le cadre du PAP 2 pour placer définitivement le Sénégal sur les rails de l’émergence. C’est pourquoi certains sujets ne nous concernent pas. »
Autre question qui ne pouvait pas être absente de l’émission concerne le cas du député Seydina Fall Bougazelli. Là aussi, l’invité de Mamoudou Ibra Kane se voulait clair. Il rappelle d’abord que le président de la République avait soutenu qu’il ne protégerait personne avant d’enchaîner : « Sur cette affaire, la justice est en branle. Il faut respecter la procédure judiciaire. Nous devons gouverner de la manière la plus sobre et la plus vertueuse. » « La justice doit faire son travail et quand la justice fait son travail, nous ne devons pas anticiper le procès et prendre position par rapport aux résultats de ce qui est en cours en termes d’enquête, » a estimé le patron des cadres de l’APR.
Se prononçant sur les évacuations sanitaires à l’étranger que certains Sénégalais considèrent comme un indicateur de la mauvaise santé du système de santé, Abdoulayle Diouf Sarr précisera : « Nous avons en moyenne annuelle 100 évacuations. Nous avons plus de 10 mille interventions tous les jours de Sénégalais et de Sénégalaises satisfaits, qui sortent de nos hôpitaux guéris. On ne peut pas dire, parce qu’il y a intervention ou évacuation à l’étranger que notre système de santé n’est pas bon. Nous avons un système de santé très bon. Cependant, il y a des interventions qui méritent une intervention à l’étranger. Quand il y a une situation qui exige un plateau qui n’existe pas chez nous, la sagesse voudrait qu’on intervienne à l’étranger .»

 

Lansana SYLLA

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