LA DIASPORA N’A PAS ETE RECOMPENSEE A LA HAUTEUR DE SA CONTRIBUTION A LA VICTOIRE DE BASSIROU DIOMAYE FAYE (PAR BIRAHIM CAMARA)

22 - Avril - 2024

La présidentielle de 2024 a été pour le peuple sénégalais, l'occasion de concrétiser sa troisième alternance politique qui met fin au règne des libéraux caractérisé par l'affaiblissement de l'état de droit, la régression démocratique, l’arrogance et l'impunité.
Les diasporas sénégalaises ont été pour beaucoup dans la victoire prévisible du candidat de la rupture et du projet.
De Paris à Madrid, de Genève à Lisbonne, de Milan à Bruxelles, de Londres à New-York ou de Berlin à Montréal, elles ont bravé tous les temps pour déjouer les plans machiavéliques ourdis par le président Macky Sall tenté par une troisième candidature anti constitutionnelle.
Elles ont d'abord infligé une cinglante défaite à la coalition BBY lors des législatives de 2022 avant de détruire l'image du candidat du président Macky Sall par une occupation soutenue du terrain abandonné par les différentes DSE de l'APR à travers le monde.
Grâce à une communication agressive axée sur le désastreux bilan immatériel du président Macky Sall (scandales financiers et fonciers, violation des droits et des libertés, arrestations et emprisonnements arbitraires d'opposants et développement de l'émigration irrégulière) elles ont su admirablement vendre et imposer l'image du candidat par défaut ou par substitution Bassirou Diomaye et le projet- programme.
Assurément nul ne peut contester l'apport ou la contribution des diasporas sénégalaises à la victoire de la démocratie sénégalaise qui aurait dû leur valoir une place plus honorable dans l'architecture gouvernementale qu'un simple secrétariat d'état auprès du ministère de l'intégration africaine et des Affaires étrangères parcellisé entre agences et directions clientélistes inutiles héritées des régimes libéraux.
Le Président Bassirou Diomaye Faye et le premier ministre Ousmane Sonko , compte tenu de la transversalité des problèmes de l'émigration ,auraient dû récompenser la très importante participation financière, sociale et économique des diasporas sénégalaises au développement du pays par la création d'un ministère de plein exercice en capacité de renégocier les conventions franco- sénégalaise et sénégalo-espagnole portant sur les droits sociaux de nos compatriotes et d'en initier avec d'autres pays d'accueil.
Est venu pour le Sénégal et les diasporas sénégalaises le moment ou le temps d’imaginer une véritable et inclusive politique migratoire.
Les diasporas sénégalaises recèlent de potentialités humaines disponibles et en capacité de répondre aux attentes de nos compatriotes et de relever les défis au grand bénéfice de notre pays.
Elles ne demandent au gouvernement que la manifestation d'une volonté politique.

Birahim Camara
Parti Socialiste

 

Commentaires
1 commentaires
Auteur : Posté le : 22/04/2024 à 09h09

Voilà une contribution très à propos. Bien dit Birahim.

Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

27 - Février - 2024

Tenue de la Présidentielle : Aar Sunu Élection veut paralyser tous les secteurs ce mardi

En conférence de presse ce lundi 26 février 2024, la plateforme citoyenne Aar Sunu Élection a fustigé les propos tenus par Macky Sall lors de l’entretien...

27 - Février - 2024

Respect du calendrier républicain : l’Église pour une présidentielle avant le 2 avril

Le Sénégal doit choisir le successeur du président Macky Sall avant le 2 avril prochain. L’Église reste ferme sur cette position. «Nous pensons qu’il...

27 - Février - 2024

Propos de Macky : La réplique des membres du FC25

  En lançant le dialogue hier à Diamniadio, le président Macky Sall s’est aussi exprimé sur la problématique de la date de tenue de la future...

27 - Février - 2024

Présidentielle : Voici les 2 dates probables pour la tenue du scrutin

Le dialogue national pour fixer la date de la Présidentielle s'est ouvert hier au CIDAD de Diamniadio, boycotté par 17 des 19 candidats. Cette date du scrutin sera donc fixée...

27 - Février - 2024

« ÊTRE BINATIONAL NE PREDISPOSE AUCUNEMENT A LA HAUTE TRAHISON » : BIRAHIM CAMARA S’ATTAQUE A L’ARTICLE 28 DE LA CONSTITUTION

Nos premières leçons de droit nous ont appris que l'Etat repose sur trois piliers : Un territoire Une population Des institutions. Le premier est intangible et le second est...