LA PREMIERE CONFERENCE DE PRESSE DU CHEF DE L’ETAT A LA UNE DE LA PRESSE

13 - Juillet - 2024

La conférence de presse du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, prévue samedi soir, est l’un des sujets mis en exergue par les quotidiens reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

‘’Après cent jours aux commandes du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye, fait face ce jour, samedi, à six représentants d’organes de la presse nationale pour son premier entretien. Un test grandeur nature pour le chef de l’Etat attendu sur de nombreuses questions encore en suspens au-delà du bilan de ses premiers actes de gouvernance’’, écrit Sud Quotidien, qui affiche à la Une : ‘’Diomaye fait son grand oral’’.

WalfQuotidien estime qu’au cours de cette rencontre, ‘’il va certainement faire l’évaluation de ses 100 jours à la tête du Sénégal’’. ‘’L’exercice ne sera pas facile pour lui puisque des points chauds sont notés et l’attendent au tournant. Il s’agit de la problématique du chômage des jeunes, des lenteurs dans la reddition des comptes, des lenteurs dans le traitement des dossiers des victimes du régime sortant, de la dissolution de l’Assemblée nationale …’’, souligne le journal.

Le quotidien L’As croit savoir que la conférence de presse ‘’va porter sur les grandes orientations du Projet Pastef et les actes que le gouvernement a posés et qui suscitent beaucoup de polémique’’’. ‘’Il faudra s’attendre aussi à des révélations du président Diomaye sur la gestion de son prédécesseur, Macky Sall. Les Sénégalais seront davantage devant leurs téléviseurs pour suivre les réponses de Diomaye sur les différentes interpellations’’, écrit la publication.

Le quotidien EnQuête s’intéresse à la communication du nouveau régime et s’interroge : ‘’Une rupture dans la continuité ?’’.

‘’Aujourd’hui marque le premier face-à-face entre le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, et la presse sénégalaise. Un exercice sans doute redoutable pour les hommes politiques, mais indispensable dans une démocratie où l’interaction et le débat constituent sa sève nourricière. Son prédécesseur avait, à ses débuts, suivi une approche similaire en sélectionnant quelques journalistes pour un entretien avec cinq médias sénégalais et RFI’’, écrit le journal.

La publication fait remarquer que ‘’par la suite, il a opté pour une stratégie de communication privilégiant les médias occidentaux, particulièrement francophones, à tel point que le journaliste Mor Talla Gaye lui avait rappelé l’importance de valoriser la presse nationale’’.

Pour EnQuête, ‘’ce que Diomaye et son gouvernement doivent comprendre, c’est qu’il est crucial d’éviter les erreurs de leurs prédécesseurs, c’est-à-dire d’insister sur le format des points de presse ou des entretiens sélectifs et les “one-man shows où la contradiction est quasi inexistante. (…) La communication du nouveau gouvernement sénégalais doit s’inscrire dans cette dynamique de transparence et d’interaction réelle avec la presse et, par extension, avec le peuple. C’est à ce prix que la démocratie pourra s’épanouir et répondre aux attentes légitimes des citoyens’’.

Le quotidien Bës met en exergue le phénomène ‘’Gor du projet’’, autrement dit ‘’’le mariage n’est pas une fin en soi’’. ‘‘(…) le projet de certaines jeunes filles, femmes divorcées ou veuves est de dégager les hommes de leur vie. Cette boutade fait fureur actuellement sur les réseaux sociaux, notamment Tik-Tok. Chacune d’elles tente de donner des explications. Et bon nombre de nos concitoyens estiment que ce sont des réflexions +bidons+. D’autres, plus catégoriques, parlent de manque de repères de la jeunesse, qui pense que tout ce qui brille est de l’or’’, rapporte Bës Bi.

Le Soleil revient sur l’hommage rendu par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au philosophe Djibril Samb. ‘’L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a rendu hommage au Pr Djibril Samb, +un sage philosophe trempé dans la pure tradition universitaire+, en lui remettant, le 10 juillet dernier, la médaille de l’Ucad en guise de reconnaissance pour avoir cédé la totalité de ses droits d’auteur à l’université, soit une trentaine d’ouvrages déjà édités, ou en cours’’, écrit le journal.

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